Harlingen

21 km

Il y a quelques jours, nous avions entendu parler d’un rendez-vous de grands voiliers à Harlingen, nous mettons donc le cap sur cette ville de la mer du Nord. Renseignements pris, ‘Tall Ships Races‘ est une grande manifestation où 300 000 personnes sont attendues sur 4 jours ! Et aujourd’hui vendredi, c’est le jour du ‘sail in’, autrement dit l’arrivée des bateaux, notamment des vieux gréements.

En chemin nous sommes interpellés bâbord arrière par un couple belge qui souque ferme ! Nous faisons route ensemble jusqu’à la ville.

Ayant garé nos vélos, nous montons sur la jetée pendant qu’Hélène et Justine font quelques courses, et voyons accoster un 4 mats portugais.

Nous passons la journée se passe à déambuler le long des quais et à visiter certains des bateaux.

Et le soir pique-nique dans une aire de jeu. Je réalise au moment du départ que la table à pique-nique à côté de la nôtre est occupée par des membres d’équipage du Mir, grand voilier originaire de Saint Pétersbourg que nous avons visité plus tôt. Peu de temps pour discuter: la nuit va tomber et nous devons trouver un bivouac. Je donne l’adresse de notre blog, et une membre de l’équipage m’offre sa casquette à l’effigie du bateau 🙂

Nous trouvons un bivouac sur une digue, avec vue sur des vieux gréements qui stationnent dans le canal.

Kubaard

51 km

Nous quittons temporairement la mer du Nord pour couper par les terres, direction Harlingen que nous devrions atteindre demain.

La Frise (Friesland) de l’intérieur est une campagne plate parsemée de fermes et de petits villages.

À la grande joie des enfants nous prenons un bac à la mi-journée avant de déjeuner : au menu, mais tout frais !

Nous visitons Sloten, petite ville de 800 habitants qui est aussi la plus petite des 11 villes traversées par la mythique course de patin à glace.

Même dans ces campagnes, il y a de nombreuses ‘fietspads’ (pistes cyclables), qui arpentent d’un canal à l’autre, et les franchissent par un pont, ou pont-levis.

Lemmer

48 km

Sur les conseils de nos hôtes, nous allons visiter Kalenberg, petit village perdu au milieu des marais. Pas de voitures ici, on peut circuler uniquement à pied, en vélo ou en bateau. La piste cyclable est étroite et les nombreux ponts sont étroits, dur de se croiser, surtout avec nos montures bien larges avec leurs sacoches ! Pour corser l’affaire, chaque pont est 10-20 cm plus haut que la piste, avec une rampe de montée très pentue. Heureusement cela ne dure que quelques kilomètres !

Nous nous arrêtons près d’une autre famille des Pays-Bas en voyage pour pique-niquer. Des voyageurs à vélo, on en croise d’innombrables depuis que nous sommes dans ce pays, y compris avec des enfants. Ce qui nous distingue ce sont notre nationalité (on croise surtout des locaux et des allemands), l’âge de Marjorie et la durée de notre voyage.

Ce village est dans un parc naturel, dont nous visitons le centre d’accueil. Une exposition montre l’environnement et les métiers traditionnels: dans cette région sans forêts, on extrayait la tourbe comme combustible. Et les zones exploitées se sont remplies d’eau, dans lesquels se sont mis à pousser des roseaux/joncs. Et les habitants se sont mis à exploiter ces joncs, utilisés pour faire des toits en chaume. Aujourd’hui encore on voit très régulièrement des maisons avec toit en chaume.

Nous reprenons nos montures pour atteindre Lemmer, où nous faisons nos courses avant de dénicher un joli site de bivouac entouré d’arbres en sortie de ville.

Steenwijg

58 km.

Ce matin, petit passage dans les étables de Aart pour aller montrer les veaux à Justine et Marjorie. Il a une dizaine de veaux et genisses qu’il prend en charge de 3 mois à 2 ans. Il y a aussi une vache grosse de 2 mois. Justine est ravie, elle qui s’intéresse beaucoup aux animaux: elle demande toujours (suivant les animaux) à les voir de plus près, les caresser, leur donner à manger, monter sur leur dos …

Puis c’est le départ, et nous choisissons une route directe pour accéder à Zwolle, avec – fait exceptionnel – une route sans piste cyclable.

Et Justine roule sur les vibreurs de bord de route, perd le contrôle et part avec son vélo dans le petit canal en contrebas de la route. Grosse frayeur pour tous, le temps de constater que l’eau n’est pas profonde et que la tête de Justine émerge… Après un séchage, des vêtements secs et une bonne rigolade, elle repart sur son vélo 🙂

Zwolle est une ville typique des Pays-Bas, avec son canal de défense en étoile autour de la vieille ville. Les villes sont bâties ainsi, avec des portes d’accès terrestres (avec pont-levis) et fluviales.

Nous visitons les 3 églises, toutes très différentes : un temple protestant, une basilique catholique, et une église désacralisée qui abrite … une librairie ! Le lieu est assez fantastique à voir.

Nous repartons, avec un vent terrible (30-40 km/h) de face d’abord (dur d’avancer ), puis de côté (guère mieux, la prise au vent de nos vélos est trop handicapante), puis finalement 3/4 arrière… ouf !

Nous faisons une pause baignade & repas tardive vers 16h, avant de repartir pour Steenwijk, où nous attendent nos hôtes Jan Willem et Nancy, qui ont beaucoup voyagé en famille avec leurs 2 filles, y compris quand elles étaient bébé, plus petites encore que Marjorie !

Jan Willem adore le patin à glace, et nous parle de la course mythique sur les canaux du Friesland, 200 km sur les canaux, passant par 11 villes. Elle n’a lieu que quand la couche de glace est d’au moins 15 cm d’épaisseur sur l’ensemble du parcours … ce qui n’arrive que très rarement: 1967, 1985, 1997 sont les 3 dernières éditions. Un tirage au sort annuel sélectionne les 20 000 patineurs qui auront le privilège de participer si la météo le permet … et dès qu’il se met à geler, les journaux TV s’ouvrent quotidiennement par l’info de l’épaisseur de la glace sur le parcours, c’est dire si cette course est mythique !!!

Jan Willem nous raconte aussi les quelques fois où il est passé au travers de la glace … heureusement, quand c’est limite, il choisit des lacs ou canaux peu profonds !

Le Friesland, la province du nord-ouest des Pays-Bas … c’est demain que nous y entrerons !

Zuideinde

53km

Départ à huit heures et demie de notre beau pré vert entouré de haies – un pré vert, c’est une chose exceptionnellement rare ces temps-ci… Aart, ce soir, nous a dit que la sécheresse qui sévit actuellement est sans précédent depuis 1945 ! En cette saison il pleut toutes les semaines 2-3 fois, en moyenne… là, presque rien depuis deux mois. Aujourd’hui nous avons vu plusieurs champs de maïs littéralement grillés. « Mais pourquoi ils n’arrosent pas, Maman ? » Clémence, comme nous, connaît bien ce matériel gigantesque qu’on peut voir en France, de rampes d’arrosage infiniment longues, montées sur des supports motorisés… Ou de ces grands jets d’eau pivotants ; un matériel a priori inutile dans un pays humide !

Pas très large, mais très beau !!!

Nous atteignons Harderwijk, qui depuis 1932 ne donne plus sur la mer… Le Flevoland est un polder créé au XXe siècle, et les enfants vont faire trempette dans l’eau douce bordée d’une petite plage de sable ombragée.

Comment éviter les pieds pieds couverts de sable en sortant de l’eau ;^)

Finies les forêts, nous traversons ensuite une zone de pâtures rase, pas un arbre en vue ! Pause déjeuner à la première ombre qui se présente, perturbée par quelques guêpes teigneuses… on s’en sort indemnes, enfin sauf deux d’entre elles qui sont vraiment trop agressives…

Elburg, que nous atteignons en fin d’après-midi presque à court d’eau, fut une ville de la Hanse,cette fameuse alliance de villes du nord qui vaut à certaines villes allemandes comme Hambourg, Lubeck ou Brême d’avoir un H devant leur initiale, sur les plaques des voitures… Nous pénétrons par une porte dans le mur d’enceinte, ornée de deux lions portant des blasons. L’enceinte fortifiée est rectangulaire et me rappelle Brouage, version vivante ;^)

Le plein d’eau fait au port nous allons dîner de bonne heure à la gigantesque aire de jeux que j’ai aperçue avant d’entrer ; Marjorie y joue avec des filles aussi blondes qu’elles, c’est très mignon !

Nous repartons pour une dizaine de kilomètres : un warmshowers nous accueillera demain soir à Steenwijk, il faut donc avancer encore un peu.

A un arrêt navigation devant la carte à numéros située au carrefour, un homme nous aborde, besoin d’aide pour la route à suivre ? Il s’enquiert d’où nous venons, évoque la possibilité d’aller demander au fermier là-bas pour planter la tente… Il est impressionné de nous savoir sur la route depuis deux mois, et propose son petit coin de pelouse pour planter la tente, en accédant aux toilettes. Un couple de cyclistes néerlandais s’arrêtant pour consulter le même panneau, impressionné aussi, discute avec nous puis avec Aart et de ce que je comprends, l’invite à nous proposer aussi une douche et une lessive !!! Ce que fait Aart en effet une fois notre tente plantée… Nous y déposons Justine déjà endormie. De petites ailes de poulet délicieusement grillées nous attendent à la sortie de la douche. Aart nous emmène voir l’étable, derrière, où séjournent une dizaine de jeunes vaches : il s’en occupe entre 3 mois environ et 2 ans, l’âge où elle pourront commencer à produire du lait.

Avant de nous coucher nous pouvons distinguer nettement l’éclat rouge et brillant de mars au-dessus de l’horizon.

Marjorie

Quelques mots au sujet de la plus petite des puces !

Marjorie dit maintenant pain, pomme, et quelque chose entre « ca » et « cha » pour chat, et pour chien même chose mais en « in ». Elle dit une sorte de « tannn » aussi, en général quand elle veut quelque chose qu’elle voit.

D’autre part elle se dresse, sans avoir forcément besoin d’un appui, et reste de plus en plus longtemps debout. Souvent en poussant de grands cris joyeux, genre « hé, regardez !!! »

On est très gagas et on aime beaucoup ça ;^)

En mode peinture de guerre :^D

Près de Nijkerk

48 km

Nous envisagions d’aller vers l’est, mais le fort vent de sud est nous invite à un chemin vers le nord, plus proche de à côte.

Nous traversons un parc naturel, où le changement de paysage nous surprend: au revoir le plat pays avec ses canaux multiples, nous entrons brusquement dans un paysage légèrement vallonné (on reste dans les Pays-Bas tout de même!), avec des forêts mêlant feuillus et pins. Le sol est sableux, et on se croirait en forêt de Fontainebleau !

Nous approchons d’Auterlitz … Eh oui, l’armée Napoléonienne est passée par ici, elle a même établi un camp militaire de 18000 soldats ! Afin de marquer cette présence, le général français commandant cette armée à fait ériger un tertre surplombé par un obélisque. Après la victoire d’Austerlitz, le camp et le monument on été renommés du nom de la bataille.

Plus tard, nous visitons la ville d’Amersfoort, et voyons notamment Koppelpoort, une des portes d’accès à la ville qui à la caractéristique d’être double: une porte terrestre, et une porte fermant l’accès par la rivière.

Amersfoort est aussi la ville point zéro pour les coordonnées géographiques Néerlandaises .

Nous dînons dans une aire de jeux avant des trouver un bivouac dans un champ: nous sortons de la zone densément peuplée du pays, le nord étant plus campagnard, et trouver des sites pour planter la tente redevient plus aisé… c’est un soulagement pour nous !

Rijsenburg

22 km

Après un copieux petit déjeuner Hollandais avec croissants nous nous préparons à repartir, avec quelques difficultés : il pleut pour la 1ère fois depuis,plusieurs semaines et nous ne savons plus très bien où sont rangés nos coupe-vent et autres affaires de pluie !

La petite Klaaske (4 ans) fait de gros câlins à Clémence au moment u départ : elle et Clémence se sont très bien entendues, elles ont d’ailleurs dormi dans la même chambre (ainsi que Baptiste).

Bien briefés par nos hôtes, nous partons visiter Utrecht, qui se veut capitale européenne du vélo.

Et il y en a, des vélos ! Tellement qu’il y a dans cette ville 120 000 places de stationnement vélo, et ils sont toujours bondés ! Nous visitons le dernier parking vélo condtruit, à la gare centrale: 13000 places sur 3 niveaux, avec rampes de montée entre les niveaux.

En tête de chaque allée, un affichage indique le nombre de places libres restantes en haut et en bas.

Il y a aussi une boutique de réparation, et des vélos libre service (on en trouve dans toutes les gares, c’est la compagnie ferroviaire néerlandaise qui les gère ).

Nous parcourons aussi la ville sous un ciel redevenu à peu près dégagé et tombons sur le marché et profitons pour faire bombance de spécialités locales: Hollandse Neuiwe Harring (harreng frais cru mangé avec des oignons également crus), Lekkerbek-frites, et pour finir stroopwafel.

Nous découvrons encore la cathédrale, les canaux qui ont ici la particularité d’avoir des quais … Nous avons l’esprit tranquille: une dame aimant elle aussi voyager à vélo s’est proposée pour veiller sur nos vélos ! 🙂

Le saint patron de la ville est Saint-Martin, dont nous découvrons plusieurs sculptures retraçant son histoire.

Nous discutons avec beaucoup de monde, notamment un groupe de scouts français venu participer à un rassemblement international pour une dizaine de jours.

Et Justine a fait honneur à la capitale européenne du vélo en effectuant toute la visite de la ville à vélo ! Avec la montée et descente de tous les niveaux du parking à vélo, cela fait longtemps que nous n’avions pas fait pareil dénivelé !!!

Et il est déjà 17h lorsque nous quittons Utrecht. Quelques kilomètres plus loin, Hélène s’arrête : la roue arrière du vélo de Justine est à plat ! Arrêt et démontage, je trouve 2 trous.

Nous repartons, mais Marjorie se réveille et nous faisons une pause tétée. Au moment de repartir, nous constatons que le pneu est de nouveau presque à plat ! Nous voyons un champ non loin et demandons à la maison voisine si nous pouvons y planter la tente. Lily nous montre où nous installer pendant que Mark me donne un coup de main et un baquet d’eau pour localiser d’autres fuites.

Il revient un peu plus tard nous proposer des boissons et discuter. Nous apprenons que c’est lui le chef de projet pour la construction du parking que nous avons visité le matin !!! Nous apprenons moult détails sur la réalisation de l’ouvrage.

Utrecht

45 km

La journée s’annonçant torride, lever bien matinal pour avoir plié la tente avant que la chaleur ne devienne pénible. La pelouse de Caroline et Kees est le théâtre d’une intense activité : nous rangeons notre campement, et Javier (Xavier en français) fixe une montagne de cartons pliés sur son porte-bagages : il prend ce matin l’avion pour rentrer chez lui en Espagne, et doit emballer vélo et sacoches pour le transport aérien. Mais il lui faut d’abord se rendre à l’aéroport. Et si nous sommes à quelques centaines de mètres de l’extrémité sud de l’une des pistes de Schiphol (ça fait du bruit mais quel fascinant spectacle que les avions qui viennent de quitter le sol, et ceux qui s’apprêtent à le toucher !) il faut parcourir plusieurs kilomètres pour accéder à l’aéroport. Nous partons peu après 8h, Javier est déjà en route. Carolien et Kees apprécient certainement de goûter au calme revenu, avec leur petite-fille de 7 mois venue hier soir !

Nous testons un dispositif « canicule » : Justine dans mon petit siège avant pour que Marjorie puisse dormir dans le siège inclinable derrière Sébastien, où elle transpirerait moins que sur mon dos. Justine est enchantée ! Et j’apprécie d’avoir la radio devant moi un enfant qui ne fouille pas dans mon panier ! « Hein Maman moi je fais pas n’importe quoi ! » Par la magie des petites mains de Marjorie je n’ai plus mon chapeau de soleil… disparu le jour de notre visite à Amsterdam. Le matin, pour une fois, le ciel était couvert et j’avais rangé mon chapeau dans mon panier… quand le soleil est sorti, ouiiiinnn ! Clémence m’a prêté sa casquette pour la journée, et depuis je roule en chapeau de pluie. Un peu plus chaud… Quand je vous parlais de pickpocket en herbe !

Mais Marjorie, peu familière de cette position, peine à trouver le sommeil. Et lorsqu’enfin elle s’endort, elle se réveille immédiatement quand nous nous arrêtons pour la protéger du soleil… Elle vient donc dormir sur mon dos jusqu’à la zone de baignade repérée, aux 3/4 de notre étape du jour.

Ah, la baignade, ça fait du bien !!!! Il fait 36 ou 37°C à l’ombre, et, chose que je n’ai jamais faite, je mets mon téléphone à sonner tous les quarts d’heure pour aller donner à boire aux enfants qui jouent au bord de l’eau, et leur demander de mouiller leur tee-shirt.

Là, la deuxième fois, ils m’en veulent un peu parce que le vent se lève juste à ce moment-là et ils ont froid du coup malgré la canicule….!!! Juste avant que nous quittions la plage les hommes du groupe familial proche nous invitent à partager leur thé. Syriens, ils viennent de Damas pour l’un d’eux, Alep pour les deux autres. Comme ils semblent heureux de humer le parfum (sans parfum justement) de notre savon d’Alep…

Pour les 10 derniers kilomètres Marjorie dort sur mon dos, on maintient le manduca humide, c’est un lange humide, blanc,qui couvre sa tête au lieu de la capuche du manduca,qui est noire. Arrosage régulier également de Clémence ! L’occasion d’expliquer quelques principes de régulation de la température corporelle, avec la fonction de la transpiration notamment… Pause minute au-dessus d’un site industriel de torréfaction : je suis désolée de ne pouvoir partager avec vous ces effluves exquis…

Comme il fait frais dans la ruelle où habitent nos hôtes ! Anke et sa fille nous attendent devant la maison ; Klaaske, 4 ans, nous salue en français :^) Ayso et le petit bonhomme de l’âge de Marjorie (à 8 jours près) nous rejoignent pour nous aider à entrer le vélos dans la cour. Tout nous semble incroyablement frais, le grand hall qui traverse le bâtiment, la cour aux grands arbres… C’est une ancienne école, et le salon est aménagé à l’emplacement du gymnase : sacrée hauteur sous plafond !

Anke nous sert un dîner savoureux, auquel nous participons modestement par un concombre XXL de la serre de Carolien et Kees…

Après une séance mémorable de trampoline arrosé, Klaaske invite Clémence et Baptiste à venir dormir dans sa chambre. Les enfants sont ravis et Justine, de son côté, s’installe avec plaisir dans le joli lit à barreaux, dans la chambre où nous dormons.

Veillée sympathique dans la cour, où au fil de la conversation nous peaufinons la suite du parcours : nous prendrons la direction du Friesland, nous pouvons continuer encore un peu vers le nord avant de retourner vers le sud…

Nos hôtes sont allés à Constanta (Roumanie), par périodes de 3 semaines au fil des années, par un itinéraire complètement différent du nôtre : Prague, la Pologne, l’Ukraine et la Roumanie. Puis au-delà jusqu’à Istanbul. En une équipe de choc : un tandem muni d’un siège enfant à l’arrière, tirant une remorque pour le plus jeune (et des bagages), et portant deux paires de sacoches, une devant,une derrière. Un convoi sacrément exceptionnel là aussi !