Bienvenue sur notre blog !

Vous avez suivi un lien sans doute, et vous voici… bonjour !

Octobre 2020

Notre blog est essentiellement un journal de bord publié au jour le jour en voyage, aussi est-il en hibernation lorsque nous sommes à la maison, reprenant vie lorsque nous reprenons la route. L’article le plus récent est ici en haut de page, suivi juste en-dessous des éventuels commentaires, puis encore plus bas, de l’article précédent, etc.

Hélas ce blog n’est pas des plus pratiques pour lire après coup un récit de voyage, il y manque les liens « article précédent » / « article suivant »… nous vous présentons nos excuses pour la lecture malaisée que cela entraîne.

Octobre 2020

Nos derniers voyages, narrés sur ce blog :

Du 8 septembre au 4 octobre 2020 en famille le long du Rhin, autour du Lac de Constance, à travers la Forêt Noire. Début : http://psdp.free.fr/?p=2054

Un matin d’octobre 2020 au bivouac, entre brume et soleil

Octobre 2019 Sébastien et Justine de Belfort au Forez, Pays Viennois, Volcans d’Auvergne, Bourgogne et retour. Début : http://psdp.free.fr/?p=1734

De mai à septembre 2018 en famille, de Belfort aux Pays-Bas et retour, Flandres à l’aller, Wallonie au retour. Prélude : http://psdp.free.fr/?m=20180511 puis http://psdp.free.fr/?paged=2&m=201805 à lire du bas de la page vers le haut…

Septembre 2015

Les récits de nos précédents voyages furent narrés ici : http://petitssautsdepuces.blog.free.fr et la lecture y est plus aisée ; mais nous ne pouvions plus insérer de photos, c’est pourquoi nous avons changé d’interface, et simplifié l’adresse pour faciliter l’accès au blog par les non-francophones… http://petitssautsdepuces.blog.free.fr/index.php?pages/Nos-voyages

Juillet 2017

Bonne lecture ! Nous déclinons toute responsabilité quant aux envies pressantes de bivouac, de grand air ou de belles descentes à vélo… Le virus du voyage à vélo est contagieux, et les cas de rémission sont rares. On vous aura prévenus…

Octobre 2020

Novembre 2020

Belfort !

30 km parcourus

Notre dernière nuit de bivouac restera mémorable ! Le vent a soufflé une bonne partie de la nuit, avec des rafales brutales et violentes, du jamais vu pour nous sous la tente. Tentes qui vibrent,  se déforment sous les accélérations anémométriques. Toiles des double toits qui bruissent et claquent. Les enfants endormis avant la tempête ne se sont pas réveillés à l’exception de Justine. Par contre nous, les parents, n’avons pas pu beaucoup dormir …

Au lever …

Bon, plus de rafales ce matin, mais toujours un vent soutenu qui nous freine dans notre progression. Dans ces conditions, nous décidons de quitter le canal du Rhône au Rhin, véritable couloir à vent, plus tôt que d’habitude. L’itinéraire que nous empruntons pour rejoindre Belfort en est un peu plus court, mais aussi plus vallonné.

Enfin à 12h30 nous donnons le dernier coup de pédale. Nos voisines Evelyne, Martine et Aurélie sont bientôt là pour nous souhaiter la bienvenue, avec plein d’attentions (pain frais, soupe et compote crumble pour le soir).

Nous déchargeons nos montures, puis décidons de ranger de suite nos sacoches avant de déjeuner.

Puis commencent à arriver les amis venus fêter avec nous notre retour, notre salon ne désemplit pas jusqu’au dîner, dans une ambiance conviviale.

A 21h30, les enfants sont au lit, nous allons essayer de conserver notre rythme de vie basé sur le soleil.

Et demain pour moi reprise du travail après 15 mois de congé parental … En attendant, je vais m’endormir cette nuit en pensant à cette épopée de 758 km en famille !

Et pour que ça roule… à vélo nous vous invitons à écouter la chronique du 4 octobre de Jean-Jacques sur Europe1 :https://www.europe1.fr/emissions/a-velo

Gommersdorf

27km je crois

Quelques gouttes de pluie ont crépité sur la tente à l’instant où, ce soir, une amie m’annonçait le vent. Il ne s’est fait attendre longtemps… Dans le champ de maïs bien sec près duquel nous bivouaquons ce soir le long du canal, le vent produit un bruit qui rappelle la mer. La tente est bien accrochée… enfin j’espère ;^)

Aujourd’hui, avec quelques jours d’avance, Justine a soufflé 7 bougies ! Quelle chance d’être chez sa marraine si près de son anniversaire ! Elle était enchantée.

Bon, ça souffle pas mal, je vais faire un tour de tente.

Je ne suis pas sortie pour rien : outre les ajustements – 2 sardines ajoutées, l’agencement des sacoches modifié dans l’abside pour vaguement réduire le passage d’air sous la toile – j’ai ramassé mon chapeau à quelques mètres de la tente, le faisceau de la lampe est passé dessus. J’avais dû l’abandonner négligemment sur mon vélo en le déchargeant. Je me demande s’il se serait envolé plus loin…

Ce n’a pas été facile de faire sortir nos enfants du trampoline pour les mettre en selle,ni de convaincre Marjorie de se couvrir suffisamment, mais enfin à 16h15 nous quittions Mulhouse sous le soleil, après la très forte pluie de 6h à 13 ou 14h…

J’étais bien revigorée : j’ai pu faire un peu de musique ici. Avec Emmanuel assurant la partie basse au violoncelle j’ai joué la marche militaire de Schumann, puis toujours sur une basse au violoncelle nous avons chanté à 2 voix Lucie et moi. Ah, ce que ça me manquait !!! La flûte, c’est un cadeau d’Urban, au fait…

Sébastien nous a trouvé au gps un litinéraire différent pour quitter Mulhouse. Et, surprise ! De nouveaux panneaux de signalisation ont été mis en place entre notre passage le 8 septembre et aujourd’hui 3 octobre ! « Parcours des 3 pays » je crois. Flambants neufs.

Le long du canal on a vu des cygnes, des hérons, moi des martins-pêcheurs ce qui me ravit toujours, et enfin, des ragondins, pour la plus grande joie des enfants et tout particulièrement de Marjorie, qui en avait été tellement émerveillée à l’aller près de Kembs ! Pas très sauvages…

Demain il nous reste 34 kilomètres à parcourir. On compte déjeuner du côté de chez nous, peut-être en bonne compagnie ! Et espérons que le vent sera soit moins fort, soit moins de face que cet après-midi où il a quand même bien réduit la distance parcourue.

En tout cas, pour l’heure, ça souffle bien !

Vers Staufen

44km

Réveil naturel pour toute la famille entre 7h et 7h50, on plie on range on refait les sacoches, et quand Sébastien part avec Marjorie chercher Brötchen et Bretzel à la boulangerie, presque toutes les sacoches sont déjà refermées et remises en place sur les vélos. Nous profitons donc sereinement ensuite de ce petit-déjeuner aux confitures maison, miel du frère de Kuno, et fin du pot de Nucati (nutella pas international) que les enfants s’arrachent un peu… Ce matin Dorothee ajoute sur la table une préparation maison de flocons d’avoine, fruits frais (pomme râpée), quelques tranches d’ananas en boîte coupées, et crème fraîche crue – le haut de la bouteille, ça doit rappeler des souvenirs à Clamed, ça !!!

Nous demarrons peu avant 10h, sortant en même temps que Dorothee qui accompagne une de ses filles – celle qui veut devenir sage-femme pour accompagner les naissances à la maison…

Nous laissons tomber le Hexental, « la vallée des sorcières », une très jolie vallée, nous a dit Dorothee ; mais qui ajouterait un peu trop de kilomètres et de dénivelé à ces deux journées déjà conséquentes. Car demain soir, nous sommes attendus à Mulhouse !! Alors direction Staufen, Dorothee nous a dit que ce serait plus joli que Bad Krozingen.

Pause déjeuner dans une très jolie aire de jeux à Mengen, à notre arrivée une dame ramasse des noix. Le rangement de nos affaires est rapide, alors que nous terminons le vent se lève et, sur les toutes dernières bouchées, il se met à pleuvoir !

Finalement les gouttes ne sont nombreuses. Mais le vent a efficacement secoué le noyer !!!

Pour la première fois de ce voyage nous roulons sous la pluie : jusque là il a plu la nuit, ou quand nous étions chez Urban. Heureusement ce ne sont pas des trombes d’eau, loin de là.

A notre arrivée à Staufen une pause s’impose à l’aire de jeux… Elle est encore surprenante, malgré le nombre et la diversité de celles que nous avons vues ! Et elle comporte 2 trampolines, chose encore jamais vue dans une aire de jeux !!

Toilettes à la gare, au pied des ruines du château des seigneurs de Staufen, le parking couvert à vélos est orné d’un grand bi géant !

Nous arrivons à la vieille ville sous une pluie qui s’est intensifiée, et Sébastien engage le tandem sous les arcades de l’office de tourisme, où nous abritons les vélos pour visiter d’abord le petit musée municipal.

Le temps s’améliore et nous faisons un petit tour de la ville à pied, les enfants jouent à sauter par-dessus les petites rigoles qui encadrent la chaussée pietonne pavée, Marjorie y arrive bien, elle est très heureuse ! Et nous trouvons une merveilleuse petite boutique de jeux et jouets d’occasion où Sébastien et moi nous eclipsons quelques minutes… elle tombe à pic en ce 1er octobre !

Au moment de faire le plein d’eau aux toilettes publiques fréquentées auparavant, nous les trouvons fermées. Du coup nous demandons à remplir nos bouteilles et gourdes à un couple que, sans s’en rendre compte, Sébastien arrêté pour regarder la route empêchait de rentrer chez eux, le tandem barrant l’entrée à voiture dont le conducteur, très patient, ne disait rien ! L’eau est revenue accompagnée de petites douceurs ;^)

Pour quitter Staufen, nous avons

  • Pris une piste cyclable toute neuve le long d’une route neuve encore fermée
  • Pris une route neuve encore fermée, le long de laquelle la piste cyclable n’était pas terminée
  • Modifié l’itinéraire parce que la route (cyclable) indiquée par le gps n’existait pas encore :^D

Bivouac à la tombée de la nuit le long d’une petite route, soupe aux pâtes vite faite savouree dans l’abside bien éclairée.

Et cette nuit, pour la 2e fois du voyage, et à sa demande, je (Hélène) dors dans la petite tente avec Marjorie !

Neustadt-Titisee

47km

Le brouillard matinal a rapidement cédé la place à un beau soleil ! Nous avons refait toutes les sacoches pendant que les enfants faisaient encore quelques parties de labyrinthe ou de puissance 4 (« 4 gewinnt »), avant de nous attabler vers 9h30 autour d’un petit-déjeuner façon brunch. Urban cette fois-ci n’était avec nous, nous étions tous les 6 à table : il avait du travail aux champs. Il s’est à un moment joint à nous avec une tasse de thé…

Le temps de changer mes patins de freins, ranger les sandales, rassembler les vestes, cagoules, gants chauds que la soeur d’Urban avait prêtés à nos enfants pour l’excursion d’hier en Forêt Noire, de glisser dans nos sacoches des tomates du jardin, des Bratwürste faites par le voisin charcutier avec la viande d’un cochon élevé ici, une miche du pain d’Oma, … on a démarré vers 11h. Sous un soleil splendide, qui tempérait le petit vent de face frisquet. Urban de son tracteur nous a vus arriver et est descendu toper un coup nos mains au passage, sans nous faire arrêter, avant de regagner en courant son véhicule…

Bon, on a des soucis avec le blog, on ne peut plus utiliser l’application qui jusque là nous servait à mettre en ligne les articles, les images, et consulter les commentaires. C’est un gros handicap…

Donaueschingen : ici, à leur confluence ja rivière Breg et la rivière Brigach deviennent : le fleuve Danube. Il n’y a pas de source du Danube, mais il y a le lieu où il naît.

On a fait un sacré voyage, quand même, en 2013 !!

Parcours sinueux suivant Sébastien et le gps, souvent face au vent, ce qui est assez bruyant… (comprendre : ça râle !), après avoir attaqué la montée par une route forestière non revêtue à la pente très régulière, pause repas au Kirnbergsee. Un bon plat chaud de spaghettis d’épeautre à la sauce tomate a bien revigoré tout le monde.

Puis longue montée, là encore très régulière et à la pente correcte. Un petit passage à 1033mètres avant de redescendre !!

Dodo ! A une altitude de 875m.

La source du Danube …

Attention, mise en garde, si vous venez dans cette région d’Allemagne, prenez garde, il s’agit d’un sujet extrêmement sensible !

Où se trouve la source du Danube ? L’empereur Constantin déjà la recherchait …

Si c’est à l’endroit où le Danube prend son nom, c’est à Donaushingen, où nous passerons demain. Mais si nous parlons du lieu où jaillit le premier jet d’eau, à la distance maximale à la source, alors c’est dans la forêt noire qu’il faut chercher, et il faut aller à la source de la Breg. En effet, le Danube est un fleuve qui prend son nom à la confluence de deux rivières, la Breg et la Brigach.

C’est à la source de la Breg qu’Urban nous a emmenés aujourd’hui, à 30 km à l’est de Donaushingen et à plus de 1000 m d’altitude. Le temps est couvert et frais (5°C), mais il ne pleut pas. Les enfants sont bien couverts grâce à la soeur d’Urban qui leur a prêté doudounes, bonnets chauds, combinaisons.

200 mètres après la source, c’est la ligne de partage des eaux avec de Rhin. Nous la dépassons pour faire une petite randonnée. Arrêt jeux dans des blocs de rochers granitiques que les enfants escaladent gaiement. Jusqu’au moment où Justine glisse et chute de 2 mètres. Elle est un peu sonnée et finira la rando sur mon dos.

Le soir Justine n’a pas faim malgré le repas de rois avec notamment pain maison et charcuterie locale qui nous est servi. En fin de repas, Baptiste part lui tenir compagnie: elle se remet à jouer, parler, sourire … ouf !

88 km parcourus … en voiture, donc. Et 6 à pied. Demain ce sera le départ d’Oberbaldingen pour franchir la forêt noire, avec les vélos chargés cette fois. De l’autre côté, nous retrouverons le Rhin et la plaine d’Alsace…

La surprise d’Urban

« Nous partirons à 9h30, pour monter au sommet le plus proche, à 975 mètres d’altitude ! » avait annoncé Urban. Ses 3 nièces seraient de la partie. Dans un sac il avait pris les casques de nos enfants…

Qu’y a-t-il donc ici ?
Désolée pour le torticolis…

Sipplingen

37km

J’ouvre les yeux et écoute : la pluie s’est arrêtée en fin de nuit, nous allons pouvoir lever le bivouac au sec !

Pour en sortir et rejoindre la piste cyclable, nous passons par un autre endroit qu’hier soir, situé à l’autre extrémité dela bande de terrain et qui nous évite de passer dans les herbes hautes et orties. Nous franchissons une barrière grillagée que j’arrive à ouvrir: si nous étions arrivés par la hier soir, nous n’aurions jamais osé la franchir !

Dispositif de remorquage maison à base d’un enrouleur de volet. Nouveauté 2020, Justine apprécie bien quand elle fatigue !

Nous arrivons à Meersburg, dont Juergen et Daniel nous ont recommandé la visite. C’est un bourg à la fois très pittoresque et touristique situé sur les flancs escarpés d’une colline se jetant dans le Bodensee: ce n’est pas à vélo chargé que nous visiterons ! Nous les laissons en bord de lac.

Meersburg

Belles rues, 2 châteaux magnifiques dont le plus ancien aurait été fondé par le (bon) roi Dagobert en 700.

Nous slalomons entre les abris car le temps est aux averses. Nous avons juste eu le temps de terminer nos glaces achetées sur le vieux port avant la première ondée.

Dans cette cité moyenâgeuse, Baptiste et Justine tombent en extase devant des dagues et épées en bois avec leurs fourreaux. Les épées sont trop longues être transportées. Après négociations avec leurs parents (surtout leur père), ils repartez avec une dagues chacun – souvenir de voyage !

Passage par la terrasse d’un des châteaux qui offre une magnifique vue sur le lac, avant de retourner à nos vélos.

Vue d’en haut

Un peu plus loin, nous nous arrêtons à une aire de jeux pour déjeuner. Le temps est redevenu sec, mais le vent frais venu du large n’incite pas à la baignade, sauf Marjorie qui adore toujours autant jouer dans l’eau !

Nous dégustons nos deux poissons fumés que nous n’avons pu manger hier soir (bivouac trop tardif), avec du pain, du beurre et des légumes crus. Un régal !

Nouvel arrêt visite à Überlingen, dont nous repartons à la recherche d’un emplacement pour la nuit. Pas facile, nous sommes coincés entre montagne et lac… à Sipplingen nous décidons déjà de manger car le soleil se couche. Baignade pour moi et Hélène, qui avons bien besoin de nous laver après avoir transpiré (cela n’a pas été possible hier soir, et on dort beaucoup plus mal quand on est moites de sueur). Nous sommes rejoints par Marjorie. Les autres enfants préférant un bain de pieds.

La nuit venue, l’éclairage public s’allume et je constate que les points de bivouac que j’avais repérés sont en pleine lumière… nous tournons un moment pour décider de planter la tente dans un endroit un peu moins exposé que les autres. Du coup, nous ne montons que la grande tente, je dormirai dans l’abside.