39 km
Hier soir le joint de la pompe de pressurisation du réchaud ne fonctionnait plus. Je la démonte donc ce matin pendant qu’Hélène termine le pliage du bivouac.
Malheureusement, le joint est endommagé, et c’est une pièce non standard … donc plus de réchaud pour le moment ! 🙁
On verra bien comment on se débrouille …
Nous traversons une grande réserve naturelle, qui était jusqu’en 1996 un dépôt de munitions de l’armée britannique. Le site gigantesque est accessible uniquement à vélo ou à pied, et nous roulons sur de larges routes que devaient emprunter les camions militaires.
À la sortie, surprise: il faut passer par un immense tourniquet à vélos , comment faire avec le tandem ? Avec l’aide de plusieurs personnes, on arrive à le faire passer, au millimètre… ouf, sinon il aurait fallu faire demi-tour et ajouter plus de 10 km à notre parcours !
Arrivée à Brűggen, toujours en Allemagne, où nous faisons une pause ravitaillement. Nous obtenons aussi qu’on remplisse nos gourdes, non sans peine : une histoire d’eau qui serait payée deux fois plus chère, Helene a bien compris l’allemand mais pas le problème ! Bon du coup nous n’avons pas acheté de pain à la boulangerie qui voulait nous vendre de l’eau du robinet, ça a eu au moins le mérite de nous rappeler Constanta et de nous faire rire un bon coup :^D c’est un restaurant italien qui a rempli nos gourdes.
Nous repartons dans la forêt où nous longeons une petite rivière, la première depuis bien longtemps, nous en profitons pour faire une pause baignade – lavage, puis repas.
Puis retour aux Pays-Bas. Tout comme hier, on franchit la frontière sans même s’en rendre compte, aucun panneau ni borne ne sont visibles.
Au premier plan, des panneaux vélo néerlandais ; à gauche, des panneaux vélo allemands. La frontière est là, quelque part, assez virtuelle…
Nous comptons traverser les Pays-Bas, très étroits par ici, pour aller bivouaquer en Belgique.
Mais en arrivant à Roermond,
un petit groupe dans un pré nous interpelle joyeusement et nous invite à prendre un verre, accompagné par une spécialité du Limbourg: une tarte aux abricots. Quatre générations (non linéaires : tante et nièce) réunies cet après-midi autour de Nora, 15 mois, chez ses arrière grands parents. La pastèque que ses grands parents ont rapporté de Croatie est délicieuse…
Si bien qu’en arrivant au point de traversée de la Meuse pour atteindre la Belgique, trop tard, le bac ne circule plus ! Il faut dire que le service ici est assuré de 11h à 18h30…
Le détour est trop long et la nuit tombe. C’est donc aux Pays-Bas que nous dormons cette nuit !
Wahou, Justine, tu fais (avec l’aide de ta Maman ou de Clémence ?) de jolies coiffures 🙂
Reconnaissant le morceau de jupe, je miserais pour cette fois sur l’aide de Maman ?
Souvenir du temps où j’aimais coiffer tes cheveux fins, Hélène ! Tu avais peut-être l’âge de Justine !
Ouf pour le passage du tandem au tourniquet. Heureusement que vos traversées incessantes de frontières sont visiblement plus faciles !!!
Eh bien, ça faisait longtemps que je ne l’avais pas remarqué, mais Justine au réveil avec son petit air canaille me rappelle Leïla… 😉 (désolée pour l’absence de commentaires pendant quelques semaines, nous étions dans les Vosges, sans internet !)