(C’est qu’on y passe souvent, l’air de rien…)
68 km
Motivés, les enfants, pour voir leurs cousins ! Et les parents aussi :^)
Ça pique un peu les doigts et les orteils, ce matin, quand je sors de la tente pour détacher les vélos. Tout est trempé de rosé, encore une fois les toiles d’araignées dans le soleil encore rasant, offrent un très beau spectacle. 6,5°C, annonce le thermomètre ! Ça monte ensuite très vite.
Justine a rejoint sur la route (vélo) Clémence qui est allée s’y installer au sec pour lire. « PAPA, CLÉMENCE ELLE A UN PNEU A PLAT ! » nous crie-t-elle… Réparation pour Sébastien, pendant que je remets 4 sardines : la tente peut profiter elle aussi du soleil pendant ce temps…
Je vais extraire, à la pointe de l’opinel, une petite pointe de verre que Sébastien n’avait pas repérée dans le pneu, puis démonter la tente pendant que lui remonte la roue. Je ne l’avais jamais démontée, pliée et rangée intégralement seule ! Sébastien si, tétée oblige…
Départ vers 9h30 du coup, tardif, et nous quittons bientôt notre chemin de halage plat pour des reliefs parfois difficiles : l’occasion de parler à Clémence de l’expression « par monts et par vaux » !
Nous voilà déjà en Haute-Saône, donc en Franche-Comté, notre petit département est de l’autre côté de celui-ci ! Marjorie se réveille à la sortie de Gray, et ça tombe bien après 2 boulangeries fermées en voici une ouverte. Et pleine. Nous remarquons tous le pannonceau « je suis un artisan, je fais mes croissants » dans la vitrine, en nous garant devant ; c’était le cas de notre ancien boulanger désormais retraité, au Pont Michelet, qui pour cela notamment était apprécié au CFA (centre de formation des apprentis). Et c’est rare…
Sébastien prend du pain, cède à la demande des enfants pour une baguette au lard et au comté – cette spécialité bien de chez nous ! et voilà que Baptiste se voit offrir un sachet : croissant pour chaque enfant ! La boulangère apparaît bientôt sur le seuil : en voilà aussi pour les parents…
Et ces croissants étaient vraiment, vraiment excellents ! Croustillants et moelleux, vraiment savoureux…
Puisque Marjorie est réveillée, allons déjeuner, il y a un petit étang à quelques mètres ça tombe bien ! Table a pique-nique à l’ombre des saules pleureurs, parfait. On ne doit pas s’attarder trop : il reste 42 kilomètres…
Encore 18 kilomètres, presque plus d’eau, Sébastien à Courcuire part en chercher pendant que j’allaite Marjorie. Une voiture s’arrête : « j’ai vu que vous cherchiez de l’eau, je vous en ai apporté au cas où les maisons seraient fermées », me dit Élisabeth. « Et puis j’ai quelques pêches de vigne… » Petit festin joyeux au bord du carrefour, et c’est reparti pour 18 kilomètres de montées parfois bien raides et de descentes souvent rapides !
Les derniers kilomètres en forte montée sont éprouvants et longs ! Mais la motivation allant croissant, tout est plus facile !
Clémence jubile de reconnaître à la fin un parcours de promenade faite à pied : on est vraiment, vraiment presque presque presque arrivés !!!
Soirée joyeuse et festive :^)
68km et 550m de dénivelé positif ;^)
Premier clocher comtois !
Bravo !!! On imagine la joie des retrouvailles !
Quel accueil sympa encore dans votre région, c’est très chouette.
De grosses bises à la joyeuse assemblée ! La nôtre le sera aussi en ce dimanche pour des anniversaires « ronds » à Vaugris.
bravo à tous et toutes ; je suis la dame qui vous a pris en photo à Neufchâteau dans le 88 au pied du monument aux MORTS et qui a déposé votre lettre à la poste ;je suis en cure à Bagnères de Bigorre dans le 65 vos photos sont belles et le récit de votre périple est agréable ; peut-être un livre de « routard » est possible pour partager vos petitssautsdepuces merci