Non ce n’est pas le nom d’un bourg, mais le nom d’un lieu collectif situé non loin de Decize qui accueille des voyageurs à vélo.
Et la localisation est stratégique : à la jonction du canal du Nivernais et du canal latéral à la Loire, autrement dit du tour de Bourgogne à vélo et de l’Eurovélo 6 (Atlantique – Mer Noire).
Ce matin au réveil, la pluie crépite sur la tente. Elle se calme un peu et nous en profitons pour sortir et plier bagages.
Direction le Nord pour visiter la ferme du Creuset à Neuville-lès-Decize qui est une fromagerie bio. En chemin, Justine repère des rosés des prés que nous emportons.
Nous arrivons peu après-midi et Elisabeth et Christian nous proposent de manger au chaud et au sec. Nous faisons repas partagé, avec les champignons juste cueillis et pour terminer … les fromages de la ferme!
L’occasion de discussions passionnantes sur les critères bio, les vaccins, les voyages à vélo, la musique … Elizabeth est Dumiste, c’est-à-dire intervenante musicale dans les écoles. Elle s’occupe aussi du gîte qui est juste à côté de leur logement et qui est plein ce week-end.
Puis Elisabeth nous fait une visite détaillée de la ferme. On y trouve une quinzaine de vaches (qui ont chacune nom), des brebis, et des cochons. Nous passons un certain temps avec les agneaux sous leur mère.
Justine reste avec Emeline et Christian qui préparent le foin pour les brebis, pendant que je vais chercher les vaches au champ avec Antoine et Toupie, le chien de Berger.
Retour côté brebis, que nous ramenons du champ pour la traite.
Nous voyons fonctionner le système semi automatisé pour la traite: les brebis entrent, le système lit leur numéro et ajuste leur ration alimentaire (c’est ce qui motive les brebis à aller à la traite !). La mise en place des tétines est faite par Emeline.
Et le lait part directement dans la salle de la fromagerie attenante.
Je suis vraiment content que ma fille voie une ferme où les animaux sont au grand air et traités avec respect. Un bel endroit pour des vacances ou un week-end en famille !
J’achète un peu de fromage avant de repartir: il reste 27 km pour arriver à destination. J’appuie sur les pédales pour arriver avant la nuit.
À April sur Loire, nous rejoignons l’Eurovélo 6 que nous avions faite en 2012. Je ne sais plus comment était la traversée de Decize, mais elle n’a pas dû s’améliorer : nous sommes avec les voitures sur des axes à fort traffic alors que nous suivons les panneaux véloroute !
Nous approchons de notre but, mais dans notre empressement à arriver dans la lumière déclinante, nous le depassons sans le voir … et 50 mètres de dénivelé pour rien !
Nous arrivons dans ce lieu où on ne s’annonce pas à l’avance, et tombons au milieu d’une réunion de famille !Du coup ce soir nous les laissons à leurs retrouvailles et mangeons de notre côté dans la zone collective un bon repas avec de la soupe de la ferme, nos Lépiotes, puis pour finir des châtaignes grillées à la poêle.
Et ce soir nous dormons dans une des caravanes dédiées aux visiteurs.
57 km parcourus
Aaaaaaah je désespérais d’avoir des nouvelles ! ;^) (bon moi je les avais eues par téléphone celles-ci)
Je crois que c’est pour l’arrivée à Decize que nous avions galéré sur un chemin de halage en sable non tassé, et nous y avions croisé un voyageur à pied (qui avait pu nous rassurer sur la longueur de l’obstacle, surmontable). Ça te dit quelque chose ?
Oui ça me dit qqc mais je pensais que c’était plus côté canal latéral à la Garonne. En tout cas pas eu de chemin de halage en terre hier
Je rectifie, le sable c’était après Decize,
« […]
Nous avons choisi de suivre non pas le balisage « veloroute », mais le chemin de halage du canal latéral a la Loire, annoncé comme « non- revêtu mais de bonne qualitè » (en fait il va etre transformais en veloroute, on arrive juste trop tôt). Hum…
[…]
Le chemin est d’un confort assez médiocre, de l’herbe avec simplement les 2ornières des voitures bien marquées, assez irrégulières. Ben, moi qui trouvais ca pénible et fatigant… nous nous retrouvons sans transition ni avertissement sur du sable, du sable comme dans le lit de la Loire, toute la largeur de la berge couverte de sable, l’horreur… Par deux fois Clémence aide Sébastien a s’extirper de l’ensablement, c’est cauchemardesque et épuisant, on hésite a faire demi-tour…
On voit alors un marcheur arriver. Heureux de pouvoir lui demander si on en a encore pour longtemps a en baver sur le sable, et de l’entendre nous répondre que dans moins de 500m c’est fini ! Ouf ! Ce randonneur que nous croisons, il vient de Dunkerque et se rend à Marseille !
[…] »
cf (je vous recommande la lecture intégrale !) http://petitssautsdepuces.blog.free.fr/index.php?post/2012/06/23/F%C3%A9tus-de-paille-et-tomates-farcies