Ce soir, on est au bivouac ! Il me tardait de pouvoir replanter la tente avec ce temps maussade.Le début de journée a pourtant été pluvieux, et nous ne sommes parti qu’en fin de matinée.
L’occasion de discuter encore un peu avec Stéphanie pendant que Justine jouait à l’étage. J’ai notamment appris que nos hôtes s’étaient regroupés avec 6 autres familles pour faire un poulaillet collectif. Et ce poulailler a été offert par la communauté de communes car ça lui permet d’avoir mmoins de déchets à traiter. Une démarche intelligente quand on sait qu’à partir de 2022 les déchets organiques seront interdits dans les poubelles.
Nous voilà donc partis, guidés par le gps Google Maps pour atteindre le centre de Volvic. Mais celui-ci nous embarque une fois de plus dans des chemins forestiers en terre … bref, on a passé pas mal de temps avant de réussir à retrouver une route sans trop remonter !
À Volvic, nous passons rapidement le « musée » de la source. Nous repartons, mais nouvel arrêt 50m plus loin: des châtaigniers sont plantés en bord de route, avec de grosses châtaignes… malgré la pluie, nous en récoltons un beau sac. 5 minutes plus tard, un figuier chargé de figues blanches à point. Nous verrons aussi plusieurs noyers, mais nous avons encore un stock de noix. Cette profusion me rappelle le val de Suza au-dessus de Turin, où nous étions passés à la même saison en 2015.
Bon, avec tout ça il est 14h et on n’a pas fait 10 km … maintenant, on roule ! Nous passons Riom, et prenons l’option des petites routes …ça tournicote un peu, mais nous sommes en plaine donc pas de dénivelé et du calme (les voitures font beaucoup plus de bruit sur route mouillée).
La chaîne des Puys s’éloigne, mais on la distingue bien sous le soleilJustine s’endort, et ne se réveille qu’à 15h30 … pause repas tardive à Aigueperse sous un porche d’église polychrome pour nous protéger de la petite pluie fine.
Nous repartons, il ne pleut plus et je sens que j’ai la pêche, j’en profite pour appuyer un peu et les km défilent.
Nous nous arrêtons pour visiter l’abbaye Saint Gilbert, puis cherchons un bivouac à proximité de la rivière.Le soleil est déjà bien bas sur l’horizon, nous montons vite la tente, mettons à gonfler les matelas, lançons la cuisson des châtaignes. Pendant la cuisson, baignade pour moi dans l’Andelot. 30 minutes après notre arrivée, le couchage est prêt, je suis lave et nous commençons à manger … je suis épaté par notre efficacité 😎
Au menu ce soir châtaignes, figues, et le délicieux gâteau de Cédric dont il restait un morceau.
72 km parcourus
Ah ben les noix, je me disais justement en contemplant les 34 châtaignes du jour et les 8kg de noisettes de septembre, que c’est LE truc que je n’aurai pas reussi à avoir cette année… à moins que vous n’en rapportiez ! ;^)
Cette abbaye a l’air superbe ! Quels paysages à contempler pour Justine, sans même un pare-brise…
En tout cas j’ai observé le motif de son casque et elle est parée pour les pires déluges, alors à votre place je me méfierais … Les déluges on les a bien eus par ici : un épisode cévenol pas triste succédant à la saison de sécheresse.