Paray-sous-Briailles

Ce soir, on est au bivouac ! Il me tardait de pouvoir replanter la tente avec ce temps maussade.Le début de journée a pourtant été pluvieux, et nous ne sommes parti qu’en fin de matinée.

L’occasion de discuter encore un peu avec Stéphanie pendant que Justine jouait à l’étage. J’ai notamment appris que nos hôtes s’étaient regroupés avec 6 autres familles pour faire un poulaillet collectif. Et ce poulailler a été offert par la communauté de communes car ça lui permet d’avoir mmoins de déchets à traiter. Une démarche intelligente quand on sait qu’à partir de 2022 les déchets organiques seront interdits dans les poubelles.

Nous voilà donc partis, guidés par le gps Google Maps pour atteindre le centre de Volvic. Mais celui-ci nous embarque une fois de plus dans des chemins forestiers en terre … bref, on a passé pas mal de temps avant de réussir à retrouver une route sans trop remonter !

À Volvic, nous passons rapidement le « musée  » de la source. Nous repartons, mais nouvel arrêt 50m plus loin: des châtaigniers sont plantés en bord de route, avec de grosses châtaignes… malgré la pluie, nous en récoltons un beau sac. 5 minutes plus tard, un figuier chargé de figues blanches à point. Nous verrons aussi plusieurs noyers, mais nous avons encore un stock de noix. Cette profusion me rappelle le val de Suza au-dessus de Turin, où nous étions passés à la même saison en 2015.

Bon, avec tout ça il est 14h et on n’a pas fait 10 km … maintenant, on roule ! Nous passons Riom, et prenons l’option des petites routes …ça tournicote un peu, mais nous sommes en plaine donc pas de dénivelé et du calme (les voitures font beaucoup plus de bruit sur route mouillée).

La chaîne des Puys s’éloigne, mais on la distingue bien sous le soleilJustine s’endort, et ne se réveille qu’à 15h30 … pause repas tardive à Aigueperse sous un porche d’église polychrome pour nous protéger de la petite pluie fine.Nous repartons, il ne pleut plus et je sens que j’ai la pêche, j’en profite pour appuyer un peu et les km défilent.

Nous nous arrêtons pour visiter l’abbaye Saint Gilbert, puis cherchons un bivouac à proximité de la rivière.Le soleil est déjà bien bas sur l’horizon, nous montons vite la tente, mettons à gonfler les matelas, lançons la cuisson des châtaignes. Pendant la cuisson, baignade pour moi dans l’Andelot. 30 minutes après notre arrivée, le couchage est prêt, je suis lave et nous commençons à manger … je suis épaté par notre efficacité 😎Au menu ce soir châtaignes, figues, et le délicieux gâteau de Cédric dont il restait un morceau.

72 km parcourus

2 réponses sur “Paray-sous-Briailles”

  1. Ah ben les noix, je me disais justement en contemplant les 34 châtaignes du jour et les 8kg de noisettes de septembre, que c’est LE truc que je n’aurai pas reussi à avoir cette année… à moins que vous n’en rapportiez ! ;^)

  2. Cette abbaye a l’air superbe ! Quels paysages à contempler pour Justine, sans même un pare-brise…
    En tout cas j’ai observé le motif de son casque et elle est parée pour les pires déluges, alors à votre place je me méfierais … Les déluges on les a bien eus par ici : un épisode cévenol pas triste succédant à la saison de sécheresse.

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Volvic

Ce matin, nous partons après avoir équipé Justine en mode « sec mais froid », et entamons les premiers kilomètres en nous préparant psychologiquement aux 700 mètres de dénivelé qu’il nous faudra gravir pour arriver au pied du Puy de Pariou.

Le soleil est déjà levé, mais la lune pleine est clairement visible droit devant nous, qui veille sur nous.

Après 4 km, mon téléphone sonne: c’est notre hôte Cédric, qui doit aller dépanner un client de l’autre côté. Il nous propose de nous déposer au col des Goules, c’est sur son chemin 🙂 Nous nous retrouvons et chargeons le tandem dans la camionnette, ça rentre juste ! Du coup, les 700m de montée passent tout seuls 😉

Et voilà comment nous démarrons notre randonnée à pied vers le Pariou à un peu plus de 10h, sous un soleil radieux. Nous savourons notre chance c’est le seul créneau de beau temps avant un moment !

Justine est heureuse, elle exulte tout au long de la randonnée: « c’est trop cool! ». La montée côté Nord serpente dans les bois jusqu’à ce qu’on débouche directement sur le bord du cratère. Nous y descendons, avant d’en faire le tour.

Puis nous redescendons par le Sud, par un grand escalier en bois. En face de nous se dresse, imposant, le Puy de Dôme.

Nous déjeunons au col avant de regagner notre monture. Nous y croisons Pascal, cycliste et membre warmshowers à Chamalières, qui rentre d’une promenade avec des kilos de Lépiotes.

Puis nous allons au Puy de Lemptegy, tout proche. Ce volcan a été exploité pour sa pouzzolane, utilisée comme matériau de construction, de drainage ou de terrassement. C’est aujourd’hui un centre touristique. Nous ne faisons pas la grande visite du site, mais passons du temps dans la partie exposition. Justine s’amuse à l’aire de jeux attenante, puis nous repartons le long de la chaîne des Puys, direction Volvic.

Nous empruntons un chemin tantôt goudronné, tantôt en pouzzolane qui nous fait passer par de jolis hameaux.

En approchant de Volvic, le ciel se couvre et devient menaçant. Nous cherchons un hébergement, et sommes accueillis par Sylvain et Stéphanie. « Vous êtes de Belfort ? Connnaissez-vous Gabriel et Delphine ? » … en fait, Sylvain est le frère de Gabriel !!!

25 km à vélo

7 km à pied

6 réponses sur “Volvic”

  1. Trop drôle ! J’ai justement eu Gabriel ET Delphine au téléphone hier, ce qui n’arrive pas tous les jours :^)

  2. Je rattrape mon retard de lecture avec toujours autant d’intérêt : merci Sébastien pour ces bons récits accompagnés de photos !
    Justine est trop trop mignonne et fière en haut du cratère …
    Sur la toute petite route de notre commune du nord de l’Ardèche, l’hiver en cas de neige, pas de salage – quoique parfois …- mais un peu de pouzzolane répandue sur la couche de neige-glace que laisse derrière lui le chasse-neige (s’il a besoin de passer).
    Bises !

  3. C’est trop drôle, ça me rappelle des souvenirs de nos vacances en Auvergne, nous avions grimpé également le Pariou avec Léon bébé en manduca et avions logé chez Sylvain et Stéphanie M. !!!

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Lempdes

Prononcez comme « Landes ».C’est dans ce petit bourg à 10km de Clermont que nous nous sommes arrêtés ce soir, après une journée bien pluvieuse. Ce matin, nous avons attendu la fin de la pluie pour partir,  soit 12h20 environ.
Justine en a bien profité pour pouponner Adélie.
Une dernière photo souvenir, et c’est parti. Il fait frais, limite froid, quel contraste avec les 27 degrés d’hier ! Jusfine en a profité pour mettre son noniveau maillot de corps soie et laine, première ses 5 couches de vêtements.
Nous suivons la véloroute V70 qui suit l’Allier. Heureusement qu’il y a le GPS car le balisage laisse à désirer…
Les routes sont sympa: pas trop de dénivelé, ni de circulation.
Une petite pluie fine se remet à tomber, elle n’a pas bien lu les prévisions météo. Eh bien voilà que plutôt que de s’arrêter,  elle s’intensifie !
On trouve un abri sous l’auvent de la mairie de Limons pour pique-niquer. On repart un peu transis, toujours sous la pluie. Ce n’est que vers 16h30 qu’elle cesse, et à 17h00 le soleil brille enfin !
Justine, refroidie, n’a plus envie de bivouac, elle veut dormir au chaud. J’ai donc contacté un hôte warmshowers mais son téléphone est coupé et pas de réponse à mon mail.
Bon, il y a l’adresse sur son profil, on décide de passer voir sur place.
On monte, on arrive, on sonne, un peu gênés de nous présenter directement à domicile … mais Cédric est ravi de cette surprise, et nous accueille à bras ouverts 🙂. Nous sommes ses premiers visiteurs Warmshowers !
Justine part jouer avec Manon et Hugo, j’aide un peu au repas avant d’aller prendre ma warm shower
Le repas est excellent, Cédric adore cuisiner et ça se voit !
Après le coucher des enfants   nous regardons pour l’étape de demain, on veut aller voir des Puys en limitant le dénivelé.
La soirée se termine tard, trop de sujets de discussion !!!

Aujourd’hui 66km

4 réponses sur “Lempdes”

  1. Bonjour les 2 puces en voyage ! Merci pour les nouvelles ! Quel est votre objectif de destination cette fois ? Avez-vous une idée de votre itinéraire (on le découvre au jour le jour…) ? En tous cas, je vois que ce n’est pas tout de suite que je remettrai à Justine son cadeau d’anniversaire 😉 J’espère que cette journée sera moins pluvieuse et moins fraîche ! Bises à vous 2 et aux 4 puces belfortaines !

    1. Coucou les P’tits Poum’ … alors parlons perspectives !
      Nous comptons remonter maintenant vers le nord, direction Moulins, puis Nevers ou Decise. Et après Dijon ?
      C’est aussi la météo qui décidera, on ne s’interdit pas de rentrer en partie en train !

  2. Ça a changé la publication des commentaires ? Avez-vous reçu mon message ? De mon côté, je ne vois rien apparaître hormis ce message « comment is a spam »… Bonne journée !

    1. Oui j’ai mis en place de nouveaux outils de filtration des spams, car nous sommes envahis !
      Je me rend compte que l’actuel considère comme spams des vrais commentaires, je vais donc le modifier.
      Si ça se reproduit, en me contactant par sms comme tu l’as fait, je peux récupérer les messages et savoir que le filtre ne fonctionne pas correctement

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Vichy

Journée bien remplie aujourd’hui !

Nous pensions initialement aller en direction de Paray-le-Monial puis demain d’aller vers Vichy. Mais la météo, notamment le vent, nous a incités à aller à Vichy directement.

Nous démarrons vers 9h, poussés par un fort vent qui une fois n’est pas coutume, nous pousse.

À midi, malgré les montées, nous avons déjà parcouru 40 km. Nous continuons desormais sur l’ancienne Nationale 7, rebaptisée D707 ou RN2007, et très agréable depuis qu’une nouvelle route a été créée en 2×2 voies un peu plus loin.

Peu avant 13h, nous arrivons à Lapalisse, donc l’imposant château domine la ville.

Déjeuner dans les jardins floraux, ombragés et très agréables par ce temps chaud (27°C) et ensoleillé. On en profite: ce soir, pluie prévue avec gros refroidissement !

Aussi avons-nous contacté Claire et Rodrigue de Warmshowers qui nous hébergeront ce soir.

En repartant, nous constatons que le vent est toujours aussi fort, mais qu’il a tourné : en pleine face 🙁. Aussi les 25 derniers km sont difficiles et c’est fourbus que nous arrivons dans les faubourgs de Vichy.

La tête de Justine se met à pencher sur le côté: elle s’est endormie. Je termine les 3 dernières bornes en lui maintenant tant bien que mal la tête.

Arrivés au Hall des Sources, lieu où arrivent les 6 sources thermales de Vichy (3 chaudes, 3 froides), je laisse Justine sur le Pino que je gare devant une des grandes fenêtres et je rentre pour déguster les eaux.

Je discute avec un couple … et découvre que Michèle habite Rougon dans les gorges du Verdon, où elle tient un gîte crêperie… et elle connaît bien Dany et Dannie que nous étions passés voir en 2015 !!! Je me demande même si ce n’est pas à elle que j’avais demandé mon chemin à l’époque !

Des policiers municipaux débarquent dans le Hall des sources, ils cherchent le propriétaire du tandem: « vous ne pouvez pas laisser votre enfant comme ça, une personne pourrait l’enlever ! ». Je suis pourtant à moins de 10 mètres du tandem que je vois au ttravers de la vitre. Ils insistent. De guerre lasse, ils finiront par partir …

Justine réveillée, nous repartons visiter Vichy avec le Pino. Au passage d’un portillon d’un parc, j’accroche la sacoche avant droite, dont un des crochets de fixation cède. Après avoir été anxieux de ne plus pouvoir fixer la sacoche, j’arrive à trouver une solution d’arrimage de secours qui devrait nous permettre de rouler.

Ce soir, belle soirée chez Claire et Rodrigue et leur petite Adélie, 4 mois et demi. On parle portage, couches lavables et hni, déplacement à vélo avec enfants… quand la discussion se termine, Justine dort déjà sur le canapé lit.

Je vais en faire autant d’ailleurs. Dehors, c’est le déluge… il fait si bon au sec 🙂

86 km parcourus

4 réponses sur “Vichy”

  1. C’est drôle, j’ai souvent été embêtée à Belfort par les policiers municipaux : c’était « dangereux » ou « imprudent » de laisser les enfants « seuls » !
    En fait de solitude, sur des trajets connus dans notre ville, à vélo, je leur proposais de partir devant, l’occasion pour eux de se familiariser avec les feux… sachant que j’étais 50 à 150m derrière.
    Ça y est, ici aussi la pluie crepite sur le velux.

  2. Contente de vous suivre Sébastien et Justine sur votre trajet de retour : bon commentaire et belles photos, bravo ! Pour votre étape à Vaugris, nous avons eu la chance d’avoir très beau temps, alors que le mauvais temps revient avec vent très violent hier et avant-hier et pluie… Bisous et bonne route !

  3. Contente de vous suivre Justine et Sébastien sur votre trajet de retour : commentaires très vivant et de bien belles photos, bravo !
    Pour votre étape à Vaugris quelle chance nous avons eu avec le beau temps nous permettant d’être bcp dehors ! Mais depuis vent parfois très violent, bel orage cette nuit et pluie… Bisous à vous deux et bonne route !

  4. Quant aux policiers municipaux à la recherche du propriétaire inconscient qui laisse son enfant dormir sur le vélo… No comment! J’ai vu récemment une émission sur le Danemark, les gens laissent le long des trottoirs leurs bébés dormir dans les landaus… C’est tout à fait commun chez eux même en plein hiver!

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Saint-Vincent-de-Boisset

Nous voilà arrivés à l’étape suivante de notre périple, je suis confortablement installé dans un canapé, tout frais douché … parce qu’aujourd’hui, on a transpiré !Il faisait pourtant bien frais ce matin dans la vallée de l’Azergues, mais le soleil en plein dans le dos m’a vite chauffé, surtout combiné à la longue montée au col du Pilon.En chemin, en traversant le village de Valdonne, nous sommes interpellés par Jean-Louis, ancien postier qui pratique ls permaculture et admire visiblement notre manière de voyager !
Nous arrivons au col du Pilon vers midi, et décidons de faire un petit crochet par le lac des sapins, que nous voyons indiqué sur les panneaux depuis 25 km. La descente qui y mène est vertigineuse !Il s’agit en fait d’une base de loisirs, un peu comme notre étang du Malsaucy à Belfort, mais en plus grand. Nous y mangeons à une aire de jeux, avant de nous remettre en route.Ça descend plutôt,  mais le vent se leve … de face. Pour les 10 derniers km, Jacques nous a indiqué le chemin.
Mais le gps nous montre un sentier avec moins de dénivelé. Nous hésitons, et choisissons de suivre le gps … choix que nous regrettons car nous passons par de petites routes avec des taux de montée de largement plus de 10%, qui nous obligent à pousser le tandem, puis par un chemin de terre !Quand nous arrivons, Jacques est sorti chercher le reste de la famille à la gare, mais nous a laissé des verres et de l’eau.

En fin d’après-midi, jeux de société pendant que Jacques nous prépare le dîner.


Aujourd’hui 55 km

Une réponse sur “Saint-Vincent-de-Boisset”

  1. Bravo pour cette étape, et bonnes retrouvailles familiales ! C’était bien sympa de vous avoir à Vaugris. En plus, on a très bien mangé. 😉

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Entre Chessy et Le Breuil

Aujourd’hui, je quitte Vaugris avec … Baptiste ! Il a troqué la place avant du tandem avec Justine qui avait envie de faire un peu de train.

Direction Roanne où nous sommes conviés par des cousins de ma maman.

Il y a 120 km et plus de 1000m de dénivelé,  nous faisons donc le trajet sur 2 jours … et Baptiste est ravi de se retrouver seul avec son papa, comme en 2015 où nous avions traversé la France ensemble.


Départ vers midi, on descend vers le Rhône pour pique-niquer vers Saint Romain en Gal.
A Givors, nous quittons le fleuve et les  itinéraires connus. Nous suivons l’itinéraire vélo Google Maps, qui parfois nous réserve de drôles de surprise: notre petite route devient brusquement un chemin de terre plein de flaques, puis un simple sentier. Mais ils reste 500m avant de rejoindre la départementale, alors on s’accroche… jusqu’à ce que le sentier croise une rivière !!! Sans pont, bien entendu. Déchaussage, je tente  la traversée sur le tandem pour la finir les pieds dans l’eau en poussant. Baptiste lui arrive à traverser à pieds secs en sautant de pierre en pierre.


En passant à l’ouest de Lyon, l’habitat se densifie, la circulation aussi avec ses incivismes qui nous valent 2 belles frayeurs, dont une par un convoi exceptionnel qui a dû croire que son statut lui permettait de frôler les cyclistes …

Petit à petit,  ça redevient plus calme. Ça grimpe régulièrement, avant la belle descente dans la vallée de l’Azergues, dans laquelle nous faisons le plein d’eau dans un café-boutique au nom sympathique.
Après avoir trouvé notre point de bivouac, nous cherchons la rivière pour une baignade nettoyante. Elle est toute proche, mais pour y accéder il aura fallu traverser une route circulante, une voie ferrée puis passer au travers de ronces et orties.

Là,  nous sommes sous la tente, après  un repas pris au coin du feu.
Aller dodo, demain montée à la fraîche !

64 km

Une réponse sur “Entre Chessy et Le Breuil”

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Vaugris

Après avoir passé le week-end dans la famille d’Elsa, la filleule d’Hélène dont nous avons fêté l’anniversaire ce Dimanche, direction Vaugris au sud de Vienne, où habite la maman d’Hélène.

Justine ayant très envie de (re)prendre le train, c’est seul que je rejoindrai Vaugris avec le tandem. Départ dimanche soir pour faire le trajet sur 2 jours. Mais la route de nuit n’est pas des plus agréables, et 7 km après mon départ, une forte averse avec un violent vent me contraint à m’arrêter. Je suis devant une maison dont le sympathique occupant m’invite à me réfugier à l’abri sur sa terrasse. Une fois le grain passé, je prends congé et repars … mais pour retourner d’où je viens: pluie, vent et nuit m’ont dissuadé de poursuivre.

C’est donc le lendemain Lundi à l’aube que je repars, avec un temps frais, mais sec. Cela fait bizarre de n’avoir personne sur le siège avant ! Je passe près de Saint Etienne avant de descendre la vallée du Giers, jusqu’au Rhône. Puis vient la montée sur le plateau et l’arrivée, après un peu plus de 5 heures de vélo. Je suis accueilli par Justine qui me guettait, bientôt rejointe par Marjorie.

Ce midi, nous fêtons l’anniversaire de Justine, qui a 6 ans !


Aller, encore quelques jours de pause 🙂

Hier 2x7km

Aujourd’hui 95 km

Poncins

C’est l’heure du départ,  après un derniercau revoir de Justine à Griotte, le chien de la maison.Ce matin, il fait frais et humide. Justine ayant eu froid hier malgré ses gants et bottes fourrées,  on a improvisé une couche supplémentaire ! Ça me rappelle 2013 quand nous avions eu si froid sur l »Eurovélo 6 en Suisse…
Vous connaissez sans doute la Loire à Vélo, mais connaissez-vous la Véloire ? Hier, en quittant l’Eurovélo 6 pour remonter la Loire, nous avons suivi une voie verte réalisée sur une ancienne voie ferrée.

Nous l’avions prise en février 2016, mais très vite elle s’arrêtait (voir ici). Mais désormais, elle continue jusqu’à Roanne, d’abord sur l’ancienne voie ferrée jusqu’à Pouilly sous Charlieu, puis le long du canal de Roanne à Digoin.

Bon, la partie sur l’ancienne voie ferrée n’est pas très roulante. Pas que le revêtement soit mauvais, au contraire, c’est un bon bitume. Mais il y a des croisements de route tous les 500 mètres, avec à chaque fois chicane de chaque côté, et un stop. C’est bien pour les grosses routes, mais une bonne partie de ces intersections sont de chemins de champs ! On apprécierait dans ce cas que le stop ne soit pas du côté de la voie verte …

Et pour les grandes routes, pas de marquage au sol pour signaler aux automobilistes la traversée de vélos, encore moins de ralentisseurs … ce qui fait qu’il faut faire attention au franchissement de la chicane à vélo chargé, avec de potentiels vélos qui viennent en face et qui doivent la franchir dans l’autre sens, et à céder le passage aux voitures qui arrivent vite et pas toujours avec de la visibilité. Je détaille, au cas où les aménageurs de ce genre de voir lisent ce blog, car ils n’ont pas l’air d’avoir conscience que les aménagements qu’ils font ne sont pas forcément adaptés !

Tout le long, beaucoup de noyers, mais peu de noix … et beaucoup d’écureuils que Justine prend plaisir à repérer le plus en avance possible ! Ceci explique cela …

Le long du canal, rien à dire, aménagement nickel jusqu’à Roanne.

Justine et moi jouons à se faire deviner des objets, parfois aussi nous chantons, les chansons favorites étant Love, Jack Monoloy, le France …

C’est 10 km plus loin que la partie éprouvante de la journée commence: pour passer les gorges de la Loire, il faut monter environ 350 mètres de dénivelée. Heureusement, Jacques, un cousin de ma Maman, nous a indiqué en 2016 une ancienne route nationale bien large et quasiment déserte depuis la construction d’une 4 voies en parallèle.

Avant la montée, pause pour donner à Justine œuf dur et pain qu’elle mangera sur le siège du Pino. Moi, je préfère attendre et manger après l’effort ! Et c’est parti, la pente est régulière, Justine participe bien, l’ambiance est bonne . Nous sommes tout de même soulagés en arrivant en haut à Vendranges puis à Neulise. Puis c’est la descente vertigineuse, on dépasse ponctuellement les 50 km/h !

En bas, pause repas tardive vers 15h45 avant de rejoindre Poncins, peu avant 18h.

Une dernière côte, et nous sommes accueillis par Myriam, Solène, et Elsa.

Un peu plus tard dans la soirée, Hélène, Clémence et Justine arrivent en train.

Aller, repos pour le week-end maintenant !

87 km parcourus

4 réponses sur “Poncins”

  1. … oui, les chicanes
    bien intentionnés, mais très épuisants. Je suis resté coincé avec mes sacoches une fois et je suis tombé.
    En Florida Il y a des passages pour piétons à ces passages à niveau et les cyclistes ont la priorité. Je ne voulais pas y croire, les voitures tiennent vraiment. À un moment donné, les cyclistes européens auront la priorité. Salutations Andrea

  2. Ah la Loire, un bien beau département! 🙂
    Au fait, on est le 7 aujourd’hui!! Bon anniversaire Justine!!
    Pleins de bises (virtuelles) pour tes 6 ans!
    J’essaie de vous joindre par téléphone aujourd’hui.
    Jean

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Versaugues

Ce matin au lever, 5 petits degrés brrrr ! Heureusement que le soleil est là.

Drpart vers 8h30, nous traversons Verdun sur le Doubs, slalomant entre les véhicules des commerçants du marché qui s’installe.

Nous passons sur le pont juste en aval de la confluence Saône – Doubs.

Justine est habillée façon Bibendum, ce qui ne l’empêche pas d’avoir un peu froid aux mains et pieds en début de journée.

Nous rencontrons un couple de Calaisiens et leur chien sur leur tandem, et discutons un moment. Eux aussi ont un blog: www.superwanchan.org (je n’ai pas encore été voir).

Au niveau de Chalon sur Saône, après une dernière pause fruits et récolte de figues, nous quittons Guillaume qui après hésitation à décidé de regagner Belfort en train.

Nous repartons moi et Justine le long du canal du centre, qui a été vidé pour entretien : ça change le paysage, et c’est intéressant aussi de voir les dégâts sous-marins (éboulements de rives notamment).

Puis nous passons sur un long tronçon de voie verte ouverte il y a quelques mois: elle passe à couvert dans les bois, ce qui doit être très agréable en été. Par contre, par cette fraiche journée, avoir l’humidité du sous-bois et pas de soleil nous incite à presser l’allure …

Après 63km parcourus, pause repas vers 14h le long du canal. Il y a une maison avec 2 moutons et un âne dans une partie du terrain, et nous lui donnons nos épluchures de carottes.

Il reste encore 75km pour rejoindre notre destination, nous decidons de prendre le train à Montchanin.

Mais sur le chemin, nous croisons une cyclo allemande qui n’arrive pas à réparer son pneu crevé, elle a épuisé toutes ses rustines. Nous l’aidons. Mais cela nous met en retard, et les 6 derniers km pour la gare sont pparcouru moi en danseuse, Justine aidant au pédalage tout en me tenant le GPS. Nous arrivons sur le quai alors que la cheffe de gare siffle de départ, un quai plus loin. Trop tard … non, elle s’interrompt en nous voyant et nous dit de venir !

Je descends le tandem dans les escaliers du passage souterrain, Justine me suit et ramasse ce qui tombe dans les soubresauts. Reste à remonter… la cheffe de gare m’aide et nouw finissons par entrer dans le train, épuisés.

Après 50 minutes, descente à Paray-le-Monial pour terminer l’étape.

Nous sommes dans le Charolais, et voyons de nombreux vaches et veaux sous leur mère. Dans un champ, nous en apercevons un qui vient visiblement de naître et essaye de se mettre debout … avec succès !

Enfin nous arrivons à Versaugues, 15 km au sud de Paray-le-Monial. C’est là qu’habite Chantal, hôte warmshowers que nous visitons pour la 3ème fois. Elle a construit sa maison elle-même, notamment avec des matériaux de récup, a plein d’animaux dont une chèvre qui loge le long de la vitre de toilettes sèches, fais partie de plein de réseaux coopératifs et d’économie partagée … une personne passionnante , quoi !

87 km à vélo, et 53 en train

3 réponses sur “Versaugues”

  1. Coucou!
    Bravo les cyclistes! ça en fait des kilomètres… J’espère que vous n’aurez pas trop froid aujourd’hui. C’est la fête à la grenouille!
    Bises!
    Jean, Sylvie et Cécile

  2. Coucou! Je suis content que le train attende.
    Diez merci!
    Vous as vraiment un long tour.
    Je suis bon arrive Saint Berrain.
    Hier je suis de Karlsruhe.
    Je vous remercie beaucoup de voitre aide, Andrea

  3. Oh merci le train, la cheffe de gare !!!
    Juste retour des choses après le dépannage vélo apprécié !
    Bravo pour ces bonnes étapes, avec comme toujours de belles rencontres …
    On imagine la joie de Justine – malgré le froid parfois, ou la pluie, qui vous a valu tout de même récemment une platée de champignons

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Bordes

Bordes, petit village aux portes de Verdun sur le Doubs, où le Doubs se jette dans la Saône.

Nous y avons bivouaqué en 2012 pour notre premier long voyage, une belle zone avec des jeux pour enfants, la Saône juste à côté – idéal pour le bain du soir. Ce soir nous y plantons à nouveau notre tente.

Départ vers 10h, nous repartons contre le vent … ah oui j’ai oublié de vous dire: c’est le 3ème jour avec ce fichu vent d’ouest soutenu qui nous ralentit.

Ce qui nous ralentit aussi, ce sont les fruits, mais ça c’est plus sympa: des noix et des figues ce matin. Une dame nous a même invités dans son jardin pour en récolter !

Nous passons Dôle, rejoignons la Saône à Saint Jean de Losne.

Pause courses et visite de l’église avant de repartir… mais la pluie s’en mêle: on s’installe pique-niquer sous des noyers qui nous fournissent de quoi agrémenter notre repas.

Nous repartons et constatons que le vent a enfin tourné, il est maintenant de travers.

Passage par Seurre où nous faisons le plein de victuailles. Ce soir au menu: mélange ratatouille-riz-oeufs (eh oui, on a qu’un seul réchaud, ce qui n’empêche pas de se mitonner de bon petits plats). Suivi de: pizza cuite au réchaud !!!

76 km parcourus

Une réponse sur “Bordes”

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