Réveil au lever du soleil – peu après sept heures – qui éclaire des vagues de brume sur les eaux du canal. Le vol bruyant de quelques cygnes contraste avec les claquements de portières des pêcheurs ! Une belle journée s’annonce.
Les écluses, c’est en descente aujourd’hui : après avoir monté hier l’échelle d’ecluses nous avons franchi la ligne partage des eaux : derrière nous elles vont à la Mer du Nord via le Rhin, devant nous par le Doubs puis la Saône et le Rhône elles rejoignent la Méditerranée. Je crois que ça parle aux enfants, tout ça…
A 9h30 nous frappons chez Eva qui, en réponse à mon mail annonçant notre retour, nous avait invités à venir boire quelque chose au passage. C’est Alain qui nous ouvre, perplexe : Eva n’a pas vu mon message d’hier soir, croyait que nous étions rentrés jeudi, et de toute façon ne lui avait parlé de rien. Alain nous souhaite de toute façon la bienvenue, mais nous expliquons si mal qu’il comprend seulement plus tard que là, nous sommes en train de rentrer, qu’après 3 mois et demi en voyage nous ne sommes pas encore repassés chez nous !!!
Nous savourons thé, café ou chocolat autour d’une barquette de mirabelles récoltées ensemble sur leur arbre, à la grande table de la terrasse. L’heure arrive de remonter en selle : nous avons rendez-vous !
On pédale de nouveau plein pot, pour arriver au but, au But, dans le créneau prevu. Pile poil 11h30 ! Personne… pas pour longtemps : Thomas apparaît (Tom dans les commentaires) puis Papi François, Souris nous rejoint bientôt et nous attendons encore un peu : Marjolaine s’est annoncée, et elle arrive en effet, d’Hericourt a vélo avec Alex et les deux enfants. Nous voilà bien escortés pour rentrer à Belfort !
« Bon retour, les petits sauts de puces ! » nous dit une dame en passant, comme tant d’autres, munie du gobelet de la Randonnée des terroirs … Elle se présente : Marie-Claude nous a croisés juste après une averse, quand nous partions, peu après que Thomas était reparti vers Belfort. Et nous a suivis sur le blog tout au long du voyage ! Prise aujourd’hui- par cette randonnée- elle regrettait de ne pouvoir venir à notre rencontre : eh bien si, nos chemins se sont croisés à Oeufs Frais :^)
Au square du souvenir Véronique et Noémie rejoignent le cortège, et nous avons un beau comité d’accueil au Parc François Mitterrand : Agathe et Gabin en trottinette, Clémentine à vélo, Ambre aussi, Leila qui court pas loin, Lola, Margot, et les parents de tout ce petit monde ! Des Vosges vers Vittel, de Mulhouse en Alsace, d’Audincourt dans le Doubs, d’Hericourt et Plancher-Bas en Haute-Saône : vous êtes parfois venus de loin pour nous revoir juste à notre arrivée ! Merci !!! Les terrifortains ne sont pas en reste, renforcés par Dorothée et compagnie qui se joignent à nous un peu plus tard, Etienne et Armelle qui passent dans l’après-midi.
On s’installe à l’ombre à côté des marronniers. Pas dessous : il sont en plein bombardement…
Nous apprécions de goûter aux pique-nique des uns et des autres, surtout à ce qui contient des légumes : ça, nous n’en avions plus ! On se régale bien sûr en papotant et racontant…
(Je n’ai pas de photo du pique-nique ; il faudra demander à Eudes, notre jeune reporter photographe )
Vient l’heure de se diriger,ça y est, vers la maison, Baptiste et Noémie ne veulent pas se quitter : elle vient avec nous à la maison.
Devant la maison : surprise !
On ne peut pas ouvrir la porte du garage…
A noter que ce sont les enfants qui nous font remarquer les nouvelles couleurs de la maison ! Bon, sans garage c’est compliqué…
Voilà, rentrés, pas mal d’affaires rangées déjà, mais il en reste !
Génial, ce retour ! Et trop fort, le coup du garage… J’espère que vous pourrez trouver une solution !
De mon côté, c’était Satsang hier soir avec le chouette groupe de Lyon, avec hébergement chez un yogi – une première pour moi !
Et voilà : fin du périple.
Quelle grande et belle aventure. Comme je te l’ai dis tout à l’heure, Sébastien, j’ai suivi votre périple depuis le premier jour. Une famille heureuse et courageuse.
L’anecdote du garage inaccessible, comme si le destin voulait vous dire « repartez, ce n’est pas l’heure ! » 🙂
Courage à toi, au travail, et au reste de ta grande famille pour le rangement aujourd’hui.
Ce devait être tellement chaleureux ces retrouvailles successives sur votre Territoire !
Mais dingue cette drôle de surprise du garage inaccessible à l’arrivée ….
Bonne reprise à Sébastien et bonne réinstallation chez vous !
Mince!
Les vélos ont dormi dehors alors?
En tous cas, content d’être là pour votre retour 🙂