Bad Säckingen

Ça, c’est Jean-Jacques. Parti de Paris, il roule vers Vienne. Une centaine de kilomètres par jour…. on ne va pas au même rythme ;^)Jean-Jacques tient une petite chronique « vélo » pour Europe 1, alors après quelques minutes de conversation – il disait en passant son admiration pour le bivouac, que nous finissions de plier – il a réalisé une petite interview. C’était un début de journée original ! :^)Il faisait grisounet, très brumeux. Alors qu’au lever de 2h20 du matin un magnifique clair de lune eclairait les tentes !Il faisait bon, et la brume nous évitait probablement d’avoir trop chaud.Courses en arrivant à Rheinfelden, au Aldi süd repéré hier sur Osmand, on a vu avec gourmandise les « crottes de souris » en rayon, pas moyen d’en rapporter dans les sacoches, elles sont PLEINES… Sage acquisition de quelques légumes, pas trop de fruits car on en trouvera en chemin, non, pas de chips ! Pas la place ! Et, miam, du Gouda vieux, introuvable dans la grande distribution française… (ne nous plaignons pas : chez nous on peut trouver du bon Comté vieux un peu partout). Une dame nous renseigne sur une bonne boulangerie : j’ai promis des bretzels ! Aïscha s’emerveille de notre équipée, des prénoms des enfants…Alors que nous finissons de ranger les courses (nous continuons de nous perfectionner en Tetris, au fil des années), les enfants entendent « Pschhhh » à l’avant du vélo de Justine qu’ils viennent de relever. Trou vers la valve… Pendant que Sébastien s’attelle à la réparation, je pars à la boulangerie avec Clémence et Marjorie, si heureuse d’avoir une bretzel pour elle ! Clémence repère un bon pain, en fait ils ont tous l’air bons…Réparation insatisfaisante, il faut trouver une chambre à air de rechange en 20 pouces. On décharge son vélo pour retourner en famille vers le centre-ville, le magasin de vélos qu’on nous indique est fermé à cette heure (12h passées). Charcuterie, plein d’eau à côté à la boulangerie de tout à l’heure car à la charcuterie on a refusé de remplir nos gourdes…La roue avant de Justine n’est pas très ferme, mais le vélo tient la route : on repart comme ça, enfin en l’allégeant :Nous roulons tantôt le long du Rhin, tantôt sur de belles pistes cyclables, même si parfois le revêtement n’est pas très roulant (sable, graviers) c’est agréable.On s’est éloignés un peu du fleuve, quelques petites montées, le déjeuner tarde, ça commence à grogner dans les rangs… petite pause pommes…« Les croqueurs de pommes », spéciale dédicace à mon oncle Michel qui, le premier, m’a parlé de cette association. Une pensée pour toi, pour ta maman… »Quand est-ce qu’on s’arrête ? Chuis fatiguée ! » « On mange bientôt ? »  » Je veux une aire de jeux ! »Bon, personne n’a été déçu par le spot « mi-journée » (bien qu’un peu tardif)… voyez plutôt !Traumhaft !Toujours bien satisfaits du dispositif de remorquage :Hop, micro halte prunes…Nous arrivons juste à temps à Bad Säckingen pour, guidés par un cycliste local, trouver où acheter une chambre à air juste avant la fermeture ! Et faire le plein d’eau… Nous redescendons dans le centre historique, pour voir le Fridolinsmünster, édifice baroque aux deux clochers surmontés de bulbes, et le vieux pont en bois, que nous avions peut-être bien emprunté en 2013…On ne traîne pas, bientôt 19h, en route pour chercher un bivouac !Nous le trouvons en bord de Rhin, non loin de la caserne de pompiers. Baptiste fait remarquer que l’herbe est rase, ce qui pourrait nous éviter d’avoir les pieds mouillés demain matin !Montage en famille, des tentes et des dortoirs.Popote par les parents pendant que les enfants cassent des noisettes ! Ce soir soupe aux orties, carotte, poivron, oignon, origan, et aux pâtes… Plébiscitée :^)On utilise pour la première fois la lampe achetée pour la cabane de jardin, et prise en dernière minute en prevision des jours qui raccourcissent…

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