What ? Ou ouate, au choix : c’est ainsi que se prononce le nom de ce village.
Départ en fin de matinée de Longuenesse, Anita est rentrée un moment du travail pour nous voir partir. On a de la musique plein la tête…
Pause au Parc de Saint Omer qu’on nous avait dit magnifique, il semble immense ! L’air de jeux, grande, variée, est au goût des enfants, de même que la proximité immédiate de toilettes – toujours utiles, souvent absentes… Le lieu et le moment sont parfaitement adaptés pour le coup de fil que nous recevons à ce moment-là d’une journaliste, Emilie, qui s’intéresse à l’instruction en famille.
On finit quand même, à un moment, après quelques lectures de messages adressés à Clémence, par se mettre en route.
La route flirte avec l’extrémité ouest du marais, on trouve le moyen de ne passer devant aucun maraîcher, là il y a un raté… le long du canal nous voyons passer 3 péniches lourdement chargées, enfants et parents nous sommes tous impressionnés de voir comme elles s’enfoncent profondément dans l’eau ! Les ancres à la proue disparaissent plus ou moins dans la vague que forme la progression du bateau…
A Watten on s’arrête à la boulangerie de la rue principale. As tu remarqué Sébastien que depuis quelques jours on voit souvent une boucherie dans les villages ? Oui, allons voir ce qu’ils proposent…
Je suis un peu à la traîne, quand je pousse à mon tour la porte du magasin j’apprends que nous avons été reconnus par rapport au reportage, qu’un saucisson à l’ail a été offert, que la spécialité locale c’est en particulier le « potsch » – nom raccourci du potjevleesch (ne critiquez pas l’orthographe, il paraît qu’il y en a plusieurs…). Des biscuits s’y ajoutent pour marquer l’anniversaire de Clémence. On n’a jamais pu régler les rillettes que Sébastien avait prises…
S’en régaler, par contre, fut aisé ! A l’aire de jeux toute proche, indiquée par Esther de la boucherie, les enfants se régalent les papilles et les gambettes !
« Maman, je me suis fait mal… » En sautant dans le sable depuis un jeu, Clémence s’est mal réceptionnée. Douleur vive sur le côté externe du pied, à mi-longueur. Mais quand je mobilise le gros orteil ça fait mal aussi, et je sens dans mes doigts des frottements bizarres.
On met de l’argile, ça soulage un peu, on immobilise avec une attelle, ça soulage plus. Pas question de marcher sur l’heure, et encore moins de pédaler. Il est 17h30, je file à la pharmacie chercher une bande qui maintienne mieux, et me renseigner sur les urgences et maisons médicales les plus proches au cas où ça aille mal demain. Il y a justement une maison médicale à quelques mètres… Et une secrétaire pour m’accueillir, et un médecin d’accord pour examiner Clémence. Je vais les chercher à l’aire de jeux.
Il y aurait bien là un coin pour bivouaquer, mais ça ferme la nuit…
Justine prend volontiers son vélo, Clémence accepte, à condition de retirer quelques éléments stratégiques de son panier (sa chère liseuse…), qu’on règle le vélo à la taille de Baptiste.
Qui refuse de monter dessus. On prend les sacoches de Clémence sur les sieges des filles (Justine est sur son vélo, Marjorie sur mon dos) et Baptiste pousse le vélo jusqu’à la maison médicale. Allez il veut bien monter dessus pour 20 des 30 derniers mètres.
Pendant que j’attends avec Clémence Sébastien retourne voir le boucher et sa femme si chaleureux pour leur demander s’ils sauraient où nous pourrions planter la tente ce soir, coin de pré, jardin… il ne revient pas avec des indications mais avec une invitation que m’annoncent Baptiste et Justine.
A l’examen le pied de Clémence n’est pas enflé, y compris là où il l’était un peu avant de mettre l’argile ; et bien moins douloureux. Le médecin ne voit rien d’alarmant, et nous invite à la vigilance : antidouleurs, radio en cas d’absence d’amélioration.
Nous sommes accueillis très chaleureusement par Jean-Jacques et Esther et leur fille Caroline, qui nous aident à monter les affaires chez eux, au-dessus du magasin. Et nous servent, avec des coquillettes, d’excellents vrais steaks hachés qui me rappellent plein de souvenirs lointains et sont délicieux. Quand j’accompagnais mon papa chez le boucher…
Dans la chambre où nous dormons, belle collection de Tintin, Astérix, Lucky Luke ! De quoi attendre patiemment l’endormissement de Marjorie…
Nous sommes particulièrement touchés par l’accueil de nos hôtes, accueil que, pour une fois, nous avons sollicité.
Un au revoir n’es pas un Adieu …
Qui sait un Voyage en Angleterre un autre jour !!!
La maison vous sera Ouverte .
J’aime beaucoup cette photo avec les 4 enfants : de beaux sourires et on les voit bien 🙂
Merveilleuse photo des enfants ! Plein de sourires, de couleurs, de soleil !!!
J’espère que Clémence ne souffre plus, j’ai encore un jour de lecture à rattraper.
Encore des rencontres géniales et généreuses …
Moi aussi j’adore la photo des enfants ! justement, samedi je cherchais sur le blog à la demande de ma maman une photo où on les voyait bien, pour qu’elle voit comme ils ont changé…! Vous imaginez, quand vous étiez venus à Faucompierre, Justine n’avait pas 2 ans !! C’est toujours une joie de vous lire. Et moi je pense à vous tous les jours en portant Emine 🙂