Belle surprise en arrivant sur la place principale !
3 réponses sur “En direct de Deventer”
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Entre Rijssen et Holten
47 km
Décidément Hans est un hôte qui choie ses invités : ce matin un copieux petit déjeuner brunch à l’allemande nous attend autour d’unemagnifique corbeille pleine de brötchen.
Un peu de maintenance vélo (graissage transmission et pression des pneus) et nous voilà partis, toujours contre le vent.

Retour sur le territoire néerlandais. Dans un village, nous passons devant un étal de courges, il y en a de toutes les couleurs, c’est magnifique à voir ! Nous en prenons pour le dîner. Comme souvent, pas de vendeur, juste une boîte qui sert de caisse dans laquelle on met son argent et récupère la monnaie. Ça marche à la confiance ! Le long des routes, on trouve ainsi à vendre fruits, légumes, confiture, miel …
Nous traversons Angelo, puis Rijssen: les centre ville sont quasiment déserts, est-ce parce ce que nous sommes un samedi en plein mois d’août ?



Nous cuisinons nos courges ainsi que nos épis de maïs dans une aire de jeux
Sale ? Boah, à peine… ;^)
avant de partir chercher notre bivouac, je trouve une vaste clairière en pleine forêt repérée auparavant au GPS : l’herbe est rase, parfait ! Le soleil s’est couché, le froid arrive, moins de 10 degrés.
Baptiste m’aide à dresser la tente et à installer le couchage pendant qu’Hélène donne la tétée à Marjorie. Nous nous retrouvons installés en un temps record !
(Photos du lendemain matin : )
Une réponse sur “Entre Rijssen et Holten”
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Oh que je les imagine ces Brötchen tout frais avec plein de bonnes choses !
Difficile d’imaginer la température si fraîche de votre nuit : par chez nous il a fait bien chaud et la réunion vaugrisoise était géniale, vous y avez manqué mais on a bien parlé de vos aventures. Bisous
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Hardingen
58 km
Ce soir nous dormons en Allemagne !
Ces derniers jours, nous sommes très indéterminés sur la route à suivre pour redescendre … hier, ce sont les dolmens qui nous ont guidés.
Aujourd’hui, c’est l’envie d’un changement temporaire de pays et un bel accueil qui nous ont fait avancer, car du côté néerlandais, cette région n’avait pas trop de particularités.
58 km donc, avec un vent qui refuse obstinément que nous nous rapprochions de la maison: il souffle sud sud-ouest, en plein dans le nez ! Heureusement Marjorie aura le bon goût de faire 2 énormes sommes.
Après la pluie d’hier et de cette nuit, le ciel est dégagé, et nous repartons sous le couvert de la forêt tout d’abord jusqu’à Emmen, la plus grande ville de la province de la Drenthe. Au passage, arrêt pour voir encore 3 dolmens.
Puis nous retrouvons les paysages ouverts, mais avec moins de canaux.
A Nieuwe Amsterdam, petite localité au sud d’Emmen, nous faisons le plein d’essence (réchaud) et d’eau . La première Nouvelle Amsterdam à été fondée aux États-Unis, et a été renommée New York lors de sa prise par les Anglais. Pourquoi ce nom pour ce village anodin ? Mystère…
Marjorie qui dort dans mon dos de met à bouger: c’est le moment de la pause repas !
Nous repartons, Marjorie toujours dans mon dos se rendort, on peut rouler ! Malgré le vent, l’ambiance est bonne. On passe la frontière.
Marjorie se réveille et on fait une pause tétée.
Les 8 derniers kilomètres sont sur de petites routes champêtres, et nous arrivons enfin chez Hans, qui après la rituelle warm shower nous à préparé un copieux repas, avec notamment des spaghettis bolognaise, plat dont Clémence avait une envie terrible !
Jakob, son fils, parle très bien français … et pour cause, il vient de terminer avec succès son diplôme d’interprète.
5 réponses sur “Hardingen”
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Ciao fantastica famiglia!!❤
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Les commentaires se font plus rares (je ne prends pas le temps : merci à vous de prendre le temps de nous faire les récits -si bien illustrés !- de vos aventures !) mais je vous lis toujours régulièrement…
On se sent proches de vous ce soir : nous sommes pour quelques jours en Forêt Noire ! Bises à tous les 6 -
NB: « proches » car dans le même pays … avec quelques centaines de kilomètres d’écart !
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Bonjour les petites puces!
Nous suivons vos aventures avec beaucoup d’assiduité et d’admiration et je me demandais si vous pourriez, s’il vous plaît, faire un nouveau post « notre matériel », mis à jour 2018? ^^
Je suis sûre que votre expertise serait à nouveau utile à bien grand monde 😉
Merci tout plein!
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Et bien pratique le siège avant du Pino pour donner la tétée au sec
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Hunebed D30, Boswachterij Exloo
39km
Les trois éléments marquants du jour :
- Les forêts
- Les dolmens
- La pluie
Nous avons traversé aujourd’hui des forêts magnifiques, variées, roulant sur de belles pistes cyclables de bonne qualité (macadam ou béton) plus ou moins parallèles, souvent, à une piste forestière sablonneuse ou en pierres… le confort est pour les deux roues !
De belles forêts comme on n’en a vu nulle part aux Pays-Bas ; il y a bien le bois d’Utrecht, en limite de la Veluwe, qui nous a tellement rappelé la Forêt de Fontainebleau, et Meijendel dans les dunes au nord de La Haye. Mais ici, nous sommes passés dans des forêts de conifères, tantôt epiceas, tantôt sapins, tantôt melezes, tantôt pins… Et de feuillus là aussi variés, à dominante selon les moments de charmes, hêtres, bouleaux…
Des chênes aussi. Nous avons été plusieurs fois entourés de chênes, en forêt ou en rangées encadrant la route, et ce sont des chênes qui entouraient chacun des sites megalithiques où nous nous sommes arrêtés. La Drenthe recèle en effet les monuments les plus anciens des Pays-Bas : une cinquantaine de dolmens sont référencés autour de l’axe Groningen-Emmen, qu’on estime vieux de plus de 5000 ans.
Nous en avons vu d’abord deux, D19 et D20, des constructions impressionnantes situées à quelques mètres l’une de l’autre, et de structures différentes,l’une étant entourée d’un cercle de pierres levées. Si je me souviens bien, le nom néerlandais « hunebed » signifie « lit de Hun », faisant allusion à des Huns perçus comme des géants…
Un peu plus loin, D21 et D22, présentés comme le plus élégant – avec un beau chêne dedans – et 22 : le plus petit. Et juste après, D23, D24, D25 : 3 dolmens à quelques pas encore les uns des autres. Cent mètres plus loin nous avons pu voir deux tumulus, et un pannneau rappelait judicieusement que lorsque ces tumulus avaient été édifiés, il y avait déjà plus de 1000 ans que les dolmens étaient en place… On essaie d’expliquer 1000 ans aux enfants, ça se présente assez fréquemment, entre les Romains, le Moyen-âge, notre époque… ( » le Pont du Gard existait depuis 1000 ans quand les grandes cathédrales gothiques ont été construites ») mais ils ont peut-être une meilleure représentation de ce que sont 1000 kilomètres, que de ce que sont 1000 ans…
Et le dernier élément du jour donc : la pluie. On s’est abrités un peu sauvagement, pardon, sous l’auvent à voitures devant une maison : l’averse a commencé très brutalement, on a vu cet au-vent, cela nous permettait de sortir les affaires de pluie sans être trempés…
Une autre averse nous a surpris après l’arrêt boulangerie à Borger. Pareil, passage en quelques instants de rien à quelques gouttes puis trombes d’eau, la terrasse couverte d’un snack fermé nous a tenus au sec, et les enfants ont joué aux cartes en attendant que ça s’arrête… Dans ces moments-là on est bien contents que Marjorie aime tellement être dans le siège Hamax (à l’arrière du Pino) pour jouer : au sol elle aurait vite été trempée, avec l’eau qui ruisselait ! Ou frustrée, à ne pouvoir se déplacer librement… Là, dans le siège où est habituellement Justine, elle jubilait !
Nous avons roulé encore malgré la pluie, lorsqu’elle était moins forte, et sous le couvert des arbres elle ne nous mouillait pas tellement.
Pour le bivouac du soir nous avons réuni ces trois éléments, un dolmen le D30, une clairière au coeur d’une forêt mélangée de feuillus et conifères, et la pluie qui a plus menacé que sévi. Bon deux voitures venues se garer non loin ont retardé notre montage de tente, mais on a fini par utiliser la tente à plat comme couverture à pique-nique pour se réchauffer avec des spaghettis aux oignons et sauce tomate. On n’oublie pas d’emporter en voyage des souvenirs de voyages précédents, ce menu en est un exemple typique ;^)
Deux éléments remarquablement (exceptionnellement !) absents ce jour : les moustiques et la canicule ! Bon, ils ne nous ont pas trop manqué, ça va.
;^D
Les photos :
Lever au bivouac forestier :
Nos premiers champs de fleurs néerlandais !
Justine, son ombre, son drapeau :^)
Notre itinéraire passait par Kamp Westerbork, camp d’emprisonnement puis de transit de l’Allemagne nazie sur le territoire néerlandais… Presque tous les mardis un train quittait Westerbroek pour Auschwitz, je ne l’ai pas photographié mais nous avons vu, sur l’un des panneaux de présentation du mémorial, une de ces plaques qu’on accrochait aux trains, indiquant la direction :
Westerbork-Auschwitz
Auschwitz-Westerbork
Ne pas décrocher de wagons
Le train doit repartir fermé à Westerbork
Forêt de chênes et autres
Forêt de hêtres :
Dolmens D19 et D20 :
D21 et D22 :
Les suivants :
L’abri bienvenu !
Forêt avec des conifères (et de la pluie)
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Ces forêts doivent être parfumées !
La pluie pas très agréable pour la famille à vélo … mais ce n’est pas du luxe vu comme l’herbe est jaune …
Merci pour vos récits toujours intéressants ! Bisous à tous
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Smilde
51 km
Après un copieux petit déjeuner Frisien, nous repartons vers le sud, passant notamment à Bakeveen et Appelscha.
Le paysage est très différent: moins de canaux, beaucoup plus de forêts. Par moments, on pourrait se croire en France…
Le temps aussi est très différent ; fini le beau fixe, le ciel alterne entre nuages et éclaircies, avec de soudaines averses. On se sent démunis, on a perdu l’habitude de gérer la pluie et les coupe-vent étaient pour la plupart au fond des sacoches …
Néanmoins, on voit que cette région a particulièrement souffert de la sécheresse, avec des champs de maïs grillés, parfois même sans épis.
Ce soir nous dormons dans une forêt, avant de continuer demain vers l’est : il y a de nombreux dolmens dans la région et nous prévoyons d’aller les voir !
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Coucou,
Grand merci Justine pour ta jolie carte des Pays Bas avec les dessins très expressifs!
Ici à Belfort, on respire enfin grâce à la pluie tombée hier.
La clim du 329 a été bien appréciée avant…
Bises de nous 3
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Rottevalle
31 km
Nous quittons nos hôtes de Dokkum, qui sera le point le plus au nord de notre périple : désormais, direction le sud pour commencer à nous rapprocher du bercail.
Après une séance analyse du dénivelé des différentes option de retour sur l’ordinateur de Pieter et une interview par téléphone avec un journaliste du JDE, nous prenons congé de nos hôtes au plus chaud de cette journée de canicule …
Même les vaches cherchent la fraîcheur dans l’eau !
Après 25 km ponctués de petites pauses, nous atteignons une petite plage au bord d’un lac où nous décidons de faire relâche jusqu’au dîner.
Les enfants se baignent et jouent dans le sable, et les parents font aussi trempette.
Au moment de repartir, je repère sur le GPS une marque de parcours placée il y a quelques jours: ce sont des membres Warmshowers, que nous essayons de contacter, mais sans succès.
Nous repartons mais ne progressons que très lentement: Marjorie est visiblement fatiguée mais n’arrive pas à s’endormir.
Alors qu’elle vient finalement de sombrer dans le sommeil, mon téléphone sonne: les hôtes Warmshowers que j’avais contactés viennent de nous voir passer du jardin où ils se trouvent !
Et c’est ainsi que nous passons la nuit chez Sytske et Geart, qui ont voyagé autour du monde à vélo …
3 réponses sur “Rottevalle”
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Super pour l’hébergement ! Fait-il toujours aussi chaud ? Ici (Vaugris), ça va déjà bien mieux qu’hier (30).
Bonne route !
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Super !!!!
Ils sont de retour 😉 -
Baptiste a-t-il retrouvé la forme ?
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Rinsumageest, près de Dokkum
C’est lundi matin, Juuk nous laisse finir de ranger nos affaires : il part peu avant huit heures pour son travail, à Leeuwarden. L’aire de jeux toute proche occupe les enfants pendant que nous plions la tente. Baptiste ne se sent pas très bien, un peu nauséeux, peu après à son regard je me rends compte qu’il est fiévreux. Pas trop abattu, ça va.
Nous profitons du thé chaud que nous a préparé Juuk avant de partir en cette fraîche matinée (13°C à 7h45, quand même) pour sortir les cartes et regarder où nous sommes, au-delà du petit morceau visible dans le porte-carte ! Nous pensions continuer vers Groningen, Juuk nous a invités à passer par Dokkum au nord plutôt que d’y aller en ligne droite – itinéraire sans intérêt. Et après, ben, on sera au bout des Pays-Bas, hein !
Nous n’envisageons pas spécialement de prendre le train, mais réfléchissons à prendre le Rhin ;^) ou la Meuse : plusieurs personnes rencontrées en Belgique et aux Pays-Bas nous ont parlé d’un itinéraire vélo le long de la Meuse, Meuse dont on sait qu’elle donne son nom à un département français, et dont nous avons découvert en arrivant à Krimpen qu’elle débouchait vers Rotterdam… (voyager comble quelques lacunes dans nos connaissances en géographie !).
Nous regardons donc où elle passe, car vraiment nous n’en avons pas la moindre idée !!! Pas de décision prise pour l’heure, mais de quoi réfléchir tranquillement, laisser reposer, et en reparler… le chemin du retour se profile…
Le long de nos parcours nous voyons souvent, au bord de la route, des choses à vendre : ici un vieux frigo pour des oeufs, 1,50€ la dizaine, là un vieux parasol cassé faisant de l’ombre à des courgettes posées sur une table… Aujourd’hui nous achetons un sachet de haricots tout frais a 1€ – qu’on glisse dans la boîte aux lettres – puis un sachet de carottes nouvelles. On voit parfois des confitures, du miel, des céramiques, des potimarrons…
Pour la pause déjeuner, arrêt champêtre sur un bout de pré en demi-cercle le long de la voie vélo, on sort la peau d’agneau pour Baptiste qui se repose à l’ombre… Clémence nous aide à éplucher les haricots, Sébastien sort le réchaud, on épluche nos pommes de terre belges, les quelques oignons qui restent de Zélande, une carotte en rondelles : c’est très joli, ce sera très bon, et ça fait un peu de ménage dans les sacoches !! Avant ça, un melon juteux,miam…
Un homme en passant à vélo avec sa famille nous interpelle à la volée, « Hé, d’où venez vous ? » Toute la famille fait demi-tour pour venir discuter quelques minutes, et Pieter le très grand papa de ces quatre enfants très blonds, nous invite à venir chez eux, avec des arguments aussi convaincants que piscine, trampoline, discuter plus longtemps… Enthousiasme unanime ! Mais on doit manger avant de partir : Sébastien venait juste de ranger le réchaud, une fois la cuisson terminée. Adresse et itinéraire notés, ils repartent, nous degustons : Baptiste s’endort, Marjorie se montre friande de carottes et apprécie les pommes de terre, tout le monde se régale…
Tout est rangé, Sébastien tient à aller voir Dokkum dont le centre est à 1km, Baptiste qui somnole est impatient d’aller chez nos hôtes, quelques kilomètres au sud, Clémence aussi… je reste avec les aînés et Marjorie pendant que Sébastien va faire un tour rapide de la ville avec Justine à l’avant du Pino : elle est ravie ! C’est souvent difficile avec Justine ces temps , cela nous attriste beaucoup de parfois passer notre temps à lui faire des reproches ou à être témoins d’accrochages ! Alors ce genre d’occasion est précieux pour passer de bons moments avec elle.
A notre arrivée chez Pieter rt Ilse les enfants ne tardent guère à être tous dans la petite piscine, vraiment tous, 4 + 4 + 2 petits voisins ! Marjorie claque des dents mais refuse de sortir, et elle n’est pas la seule :^D
Douche, lessive, et carrément une petite maison complète à notre disposition au fond du jardin, avec matelas, toilettes et tout ! Dîner avec des frites maison parce que celles des vacances en France (à Fort-Mahon, tout près de Rue) la semaine dernière n’étaient pas bonnes, alors elles avaient été promises aux enfants, Robin 3 ans n’a pas manqué de le rappeler à ses parents :^) Baptiste va mieux et vient prendre un dîner léger après cette journée de repos et jeûne.
Une fois de plus, c’est presque une constante, ou plutôt un fil rouge au cours de ce voyage, nos hôtes travaillent en lien avec la santé mentale et l’accompagnement à l’autonomie…
Demain il va faire encore plus chaud !

Une réponse sur “Rinsumageest, près de Dokkum”
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Je viens de rattraper mon retard… Contente de voir à la fin de l’article que Baptiste va mieux ! Trop drôle d’imaginer Justine sur le Pino avec Sébastien, et tout deux seulement pour ce petit viron touristique supplémentaire. Il me faut consulter l’Atlas pour y repérer le parcours de la Meuse. Bisous à tous !
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Vive le wifi !
Plein de photos ajoutées sur les articles des 4-5 derniers jours !
Une réponse sur “Vive le wifi !”
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Bonjour tout le monde! On ne l’écrit pas assez mais nous apprécions nous aussi de lire et regarder votre blog! Quelques jours sans ce rituel et nous ressentons presque un manque ;(). Bravo pour ce nouveau périple, sous cette chaleur écrasante. On vous embrasse!
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Leeuwarden
18 km
Visite de Leeuwarden, capitale européenne de la culture 2018, à vélos légers avant de retourner dormir chez Juuk qui nous a proposé de rester une seconde nuit.
Et soirée autour d’un feu.
Juuk adore les enfants qui le lui rendent bien !
Il est tellement rare de trouver des toilettes gratuites aux Pays-Bas que quand ça arrive ils font de la pub !
Leeuwarden est la ville natale d’un artiste nommé Escher, célèbre pour ses représentations impossibles / surprenantes :
Que d’eau ! Chaque bocal en contient une d’origine différente.
Une réponse sur “Leeuwarden”
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Coucou , la petite tribu!
Nous sommes ravis de voir votre périple et vos belles photos.Nous venons de rentrer du nôtre :Espagne Portugal Pays Basque, après trois mois et 4700 km!
Sommes rentrés depuis 15 jours et depuis on ne bouge guère faute à la canicule qui sévit sur le pays!
Au plaisir de vous revoir
Chantal et JP
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Wirdum
34km
Le soleil nous fait lever vers 7h30 : ça chauffe vite dans la tente au soleil ! Ce dernier se voile un peu et nous apprécions de lever le camp par une température plus agréable. Un dernier regard vers les nombreux voiliers amarrés le long de la rive opposée, avant de quitter le canal.
Direction Leeuwarden, capitale régionale de la Frise, et ville de départ et d’arrivée de la fameuse « Elfstadentocht », la course des onze villes disputée le long des 200km de canaux gelés, les rares hivers où l’épaisseur de la glace est suffisante. Notre itinéraire passe par Franeker, une autre de ces 11 villes, et nous comptons visiter au passage,à vélo, le petit centre historique.
Pour le moment, c’est tout droit, tiens c’est quoi ça ? Il y a des gens là, une balle, ouh elle va vite ! Celui en vert qui siffle c’est un arbitre ? Des drapeaux ! Pays-Bas, France, Belgique Royaume-Uni, Italie, Pays Basque (espagnol), province de Valence (Espagne), Frise. Y a des trucs qui s’affichent sur le grand panneau, poule A, poule B, tiens ça c’est maintenant, oh France Pays-Basque ! Il y a des français ici !
Championnat d’Europe de… et on est tombés dessus par hasard, au coin de la rue : l’espace de jeu est aménagé directement sur la grande esplanade centrale de la rue principale, à son extrémité une zone verte entourée de gradins temporaires est équipée d’une autre installation sportive. Et devant nous deux équipes qui jouent avec une balle et leur paume : un jeu de pelote – pas basque.
Nous obtenons un premier jet d’informations par les deux membres de la Croix-Rouge (néerlandaise) à côté desquels nous avons mis pied à terre, et en apprendrons plus au fil de la journée. Il s’agit du championnat d’Europe de balle-pelote, entre les gradins il y a du One-wall qui rappelle le squash. Il y a une toute petite fédération d’une dizaine de clubs en France, c’est en revanche plus populaire en Belgique, et bien plus encore en Espagne. Ça semble avoir des allures de sport national ou du moins régional frison : lors d’une finale d’une discipline mercredi, les gradins étaient pleins : 10 000 spectateurs,nous dit-on ici et là.
Des sports dont nous ne connaissions même pas l’existence… On fait les supporters pour l’équipe de France, tiens, puisqu’on est là ! Équipe qui bat les Basques avant de s’incliner face aux Belges, champions du monde en titre.
En balle-pelote le compte des points est semblable au tennis, et on perçoit facilement la parenté quand on voit le service, et notamment cette façon de faire rebondir la balle plusieurs fois avant de la mettre en jeu. Idem avec le one-wall, où cependant le comptage des points est peut-être différent, je n’ai pas eu vue sur le tableau de marque…
Je me demande comment sont les balles avec lesquelles on joue ainsi à main nue, ou juste avec un gant pas particulièrement rembourré – en balle-pelote les joueurs ont des gants très artisanaux bricolés avec du carton ou quelque chose comme ça, et du sparadrap ! Tiens, une joueuse espagnole assise là a une balle à la main. Je lui demande si je peux toucher, tester. Elle me la passe volontiers, et presque aussitôt se lève en m’invitant à patienter. Nous la voyons fouiller dans son sac,là où les espagnols de Valencia ont leurs affaires… (Il faut imaginer qu’entre temps la balle est passée de main en main dans la famille ! « Moi aussi. Je veux essayer ! ») Elle nous offre une balle en mousse, de one-wall, et une petite balle cousue de balle-pelote…
Bon, Leeuwarden, nous n’irons pas aujourd’hui, nous continuons à regarder les matches et à savourer l’ambiance conviviale, bon enfant qui règne autour de ses sports « atypiques », comme les qualifiera Florian le capitaine de l’équipe française en m’abordant à notre départ.
Nous étions retournés aux vélos, vers le terrain de pelote-balle. Mais c’est un hymne national qu’on entend là ! Retour vers le terrain de one-wall, où va commencer la finale de double féminin : Après un hymne espagnol, voilà celui des Pays-Bas, j’entends et vois dans le public des lèvres qui le fredonnent… Mais, l’une des joueuses, c’est celle qui nous a offert les balles, regardez!
(La joueuse rouge la plus à droite)
… équipe de Valence victorieuse de cette finale de championnat d’Europe ; on salue notre joueuse en la félicitant, on ne sait même pas son prénom… ni si elle a compris ce qu’on lui a dit,en anglais, de notre voyage à vélo !
Sébastien a contacté un Warmshower près de Leeuwarden : nous ne verrons pas la ville aujourd’hui, mais nous en aoprocherons et pourrons y aller demain. Le temps de discuter avec une dentelliere d’un groupe venu d’Anvers, avec quelques autres frisons qui parlent parfois remarquablement français, et c’est parti.
On avale les 26 km presque sans s’arrêter, hormis les quelques « ah non, demi-tour, c’était à gauche ! »et les rencontres qui vont parfois avec ;^)
Juuk (prononcer exactement comme quand Justine veut dire « Luc » ;^) ) nous accueille à l’entrée de son jardin, où nous plantons la tente. La maison est bien remplie, notamment d’un grand nombre de très belles pierres plus ou moins travaillées, améthyste, pyrite, lapis-lazuli… Avec une aide presque symbolique de notre part il nous mitonne un excellent dîner que nous prenons ensemble dehors, conversant en français, qu’il parle vraiment bien. C’est presque perturbant pour Sébastien et moi de ne pas parler anglais ! Les enfants apprécient :^) Juuk nous invite à rester deux nuits pour visiter tranquillement, ce que nous acceptons. Lui-même est rentré il y a 2 semaines d’un voyage à vélo de plus de deux mois de Prague à Istanbul.
Une réponse sur “Wirdum”
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Excellent !!! L’avant-dernière photo 😉
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La 2e est parfaite 😉
Géniale cette place principale si attractive ! Comme les 4 enfants y sont heureux ! Au petit déjeuner les petites boites de granulés variés font le bonheur de Sarah, Damien et Juliette ! Hier journée très réussie à Vaugris, nous presque tous… en pensées vous y étiez aussi !… Bisous à vous 6 de nous 6 !
Classe !