Fontaine-lès-Dijon – on part demain !

Encore 2 journées bien chouettes passées en région Dijonnaise !
Avec notamment dimanche 2 promenades avec Hercule et Popsy, les chiens de ma cousine.Comme Justine était très à l’aise à dos de poney hier, Isabelle lui a proposé après sa sortie de monter un peu sa jument Ballerine.
Et aujourd’hui lundi, nous sommes partis avec tous nos bagages pour un éventuel départ en début d’après-midi. La matinée a été passée à visiter le musée d’histoire naturelle,  un chouette lieu où on parle d’évolution, de planètes,  de tectonique. Nous avons pu observer moult fossiles, des animaux empaillés,   des squelettes, des pierres remarquables … et comme tous les musées publics de Dijon,  c’est gratuit !
Le midi, repas chez Brigitte et Jean (Brigitte est ma tante) qui ont pu trouver un créneau dans leur planning chargée retraités pour nous voir.


Au moment de repartir, le temps est trop incertain, nous restons donc sur Dijon et allons au planétarium jouxtant le musée du matin voir un film sur le système solaire. Puis juste à côté une expo sur les dinosaures.


Quand Isabelle rentre, le repas est presque prêt et nous passons une agréable dernière soirée. On se fait notamment un appel visio avec la famille restée à Belfort.


Et pour ceux qui vont sur ce blog pour lire des récits de voyage à vélo,  rassurez-vous: on reprend la route demain !


16 km parcourus aujourd’hui tout de même !

Fontaine-lès-Dijon toujours

2 journées (presque) sans rouler, mais bien remplies tout de même !

Vendredi midi, ma cousine Pauline est venue manger avec nous: j’ai été frappé comme elle a un air de famille avec Justine !

Comme sa maman et sa sœur, elle est passionnée d’équitation. Elle est kinésithérapeute, et a fait une formation spéciale de kiné pour chevaux !

Et cet après-midi, Isabelle a emmené Justine faire une promenade à dos de poney. Car Justine qui aime beaucoup les animaux en rêvait depuis longtemps. Elle a patiemment aidé à préparer Vénus (curage des sabots,  brossage, peignage, sellage) avant de la monter pour un long tour dans la nature.Elle a été particulièrement à l’aise en selle, tenant les rênes tout le long.

Et auparavant ce matin, nous sommes allés à Dijon visiter le musée de la vie Bourguignonne, qui contient plein de scènes avec des personnages grandeur réelle.  Et aussi des répliques de boutiques des années 50.
On y parle notamment de la biscuiterie Pernot, qui avait ses usines à Dijon, et où travaillait mon grand-père paternel Edmond.

Cela a été aussi l’occasion de rouler en tandem dans l’agglomération, et là je dois dire que j’ai été épaté : des pistes cyclables fréquentes, des bandes cyclables dans toutes les rues, des contresens cyclables dans beaucoup de rues à sens unique, des tourne à droite vélo, des feux vélo dont certains avec détection à distance … en quelques années, les progrès ont été fulgurants. Comme quoi avec de la volonté politique …


Bon, il y a des points d’amélioration, notamment la matérialisation de la piste cyclable aux croisements avec les voies voiture: il n’y a qu’un logo vélo peint au sol, une bande cyclable intégralement peinte aiderait les automobilistes à mieux voir qu’il y a une piste cyclable.
Mais hormis Strasbourg et Nantes, c’est la ville française la plus cyclable que j’ai vue !

3 réponses sur “Fontaine-lès-Dijon toujours”

  1. Étonnante cette impression si différente ! Nous y sommes passés à vélo en février 2016, il y a 3 ans et demi. Montpellier nous fera peut-être le même effet le jour où nous y retournerons, avec le mouvement « je suis un des deux » ! Y a du boulot ;^) mais si ça peut aller si vite !

  2. Bravo Justine, comme ton arrière-grand-père Papitou doit être fier de te voir si heureuse de cette belle expérience équestre !!! Ta tenue, parfaitement à l’aise, très détendue est parfaite ! Gros bisous à vous deux et bonne suite de trajet vers Belfort !

  3. Super, Justine !! Quand j’étais petite, c’était mon rêve d’avoir un « ami cheval ». Bravo pour ton aisance, et j’aperçois même ta belle montre, sur laquelle tu dois savoir parfaitement lire l’heure à présent. Gros bisous depuis Vaugris (bis) !

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Fontaine-lès-Dijon

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas ! Hier nous étions le le du canal dans l’humidité et les nuages, et aujourd’hui nous sommes dans les vignes sous le soleil 🙂

Pour fêter ça j’ai ressorti ma paire de sandales et remisé mes baskets dans la sacoche avant gauche.

Sacoche devenue moribonde à la suite de la première chute du voyage, sans gravité pour Justine et moi. Sur ces petites routes étroites et en mauvais état qui passent dans les grands crus bourguignons (pas question de perdre un mètre carré de terrain pour les vignes), ma roue avant a mordu sur le bord du bitume qui se rétrécissait et glissé sur la boue. J’ai donc dorénavant 2 sacoches avant symétriques avec une patte de fixation cassée chacune.

Au départ ce matin grand beau temps donc. Nous quittons Laurine et Evangéline après une photo souvenir.

Très vite nous sommes entourés de vignes. À l’automne elles ont des couleurs variant du vert au rouge en passant par le jaune.

Nous passons par des villages aux noms évocateurs de grands crus: Puligny-Montrachet, Meursault, Volnay, Pommard …

A Meursault , nous croisons un convoi de 2cv dont les équipages visitent la route des vins.

Nous voyons sur nombre de vignes des grappes de raisin non vendangées. Voyant un viticulteur je lui demande s’il y a des vendanges tardvies. Non, c’est le verjus, grappes non matures à l’heure des vendanges dont le jus acide nuit à la qualité du vin. Il ne sera pas récolté ultérieurement, et donc oui,je peux me servir si le coeur m’en dit. Avec Jusfine, nous vendangeons un sac de pino noir.

Pause ravitaillement à Beaune. Nous padisons devant l’Hôtel Dieu (Hospices), visitons la Collégiale.

Nous pique-niquons à Aloxe-Corton, dans les vignes. Vignes qui nous accompagneront jusqu’aux portes de Dijon.

Avant de monter à Fontaine-lès-Dijon, nous faisons un crochet par Notre Dame de Dijon, sur le mur extérieur de laquelle est sculptée une chouette : si on la caresse en faisant un voeu, il est exaucé. Il a du y en avoir, des vœux et des caresses, pour que la choucette soient aussi usée !

Arrivée à Fontaine-lès-Dijon chez ma tata préférée Isabelle que je suis heureux de retrouver. Nous y resterons au moins jusqu’à Dimanche (j’ai une grand-mère, 2 tantes et 2 cousines à visiter à Dijon).

60 km parcourus

4 réponses sur “Fontaine-lès-Dijon”

  1. « …nous recoltons un sac de pino »
    Je connais des voyageurs amateurs de tandem qui, avec ça, vont aller tenter leur chance dans les vignes !!!!! ;^)
    Belles couleurs, beaux paysages !

  2. Qu’est-ce que c’est beau le vignoble à l’automne ! Nous avons aussi profité de ces paysages colorés lors d’une balade en famille il y a 15 jours au pied des Vosges ! Et les enfants aiment beaucoup ramasser les grappes dans les vignes vendangées (cette année, nous avions prévu le sécateur et les boîtes en plastique 😉 ).
    Nous rentrons d’un week-end à Strasbourg où j’ai bien pensé à toi Justine et à la dernière carte que tu m’as envoyée : qu’avais-tu visité là-bas en septembre ?
    Bises à vous 2, une marraine à nouveau complètement coincée du bas du dos…

  3. Merci le soleil pour cette traversée fabuleuse du vignoble de Bourgogne !
    Bravo pour les photos magnifiques …
    Dégustation de raisin c’est déjà pas mal, mais donc pas de vin apparemment pour cette fois ?

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Chagny

Beaucoup de distance parcourue aujourd’hui. Pourtant, en début de journée, je ne me sens pas super en forme et nous n’avançons pas très vite.

La voie verte s’arrête au bout de quelques kilomètres, et le fléchage Eurovélo 6 fait passer par des petites routes dans les coteaux. Je préfère tenter de rester le long du canal, qui est longé par une route départementale. C’est un bon choix: la route est bien large, et il n’y a pratiquement pas de circulation.

Nous voyons sur la route un animal mort, ça a l’air d’une fouine. Dentition impressionnante !

À Montceau les Mines, nous achetons du pain et quelques provisions. Le centre de cette ancienne ville minière est lugubre : personne dans les définitivement fermées dans la rue principale …

Nous cherchons un endroit sympa pour pique-niquer… que nous ne trouvons pas. Nous décidons de sortir de la ville. Là, ça s’anime, il y a de grands centres commerciaux. En passant devant l’un d’eux, Justine aperçoit des dinosaures dans le hall. Nous entrons voir, et effectivement il y a une exposition sur ces animaux, dont plusieurs maquettes animées sont présentées.

Nous arrivons à Blanzy et nous arrêtons le long du port fluvial pour la pause de midi.Nous repartons et je me sens nettement plus en forme. Nous passons la ligne de partage des eaux Atlantique/Méditerranée, signifiant que nous sommes sur le bief de partage du canal du centre. Et effectivement, les écluses deviennent descendantes.

Le vent se lève, dans le bon sens, on avance vite ! Mais la pluie s’en (re)mêle, et nous cherchons un abri.Il reste 12 km jusqu’à Chagny. J’appelle Audrey, une hôte warmshowers qui accepte de nous recevoir, même si elle a déjà 2 autres cyclovoyageurs chez elle ce soir.Nous faisons donc la connaissance d’Audrey, mais aussi de Laurine et Evangéline, 2 autres voyageuses à vélo. Loïck, colocataire d’Audrey, nous rejoint dans la soirée. Soirée très sympa entre conversations passionnantes et jeux avec Justine qui pique/échange les chaussons des convives attablés.

En dessert, j’improvise un riz au lait d’avoine accompagné de figues cueillies le long de la veloroute.

93 km parcourus

Paray-le-Monial

La nuit a été dure, Justine s’étant réveillée deux fois pour cause de douleur au pied gauche. Ça lui arrive de temps en temps et la douleur est di forte qu’elle en pleure !

Dans ce cas là, on lui donne un médicament prescrit par un médecin homéopathe, et on lui masse longuement le pied (c’est sûr qu’en plein milieu de la nuit, ça paraît forcément long…).

Bref, du coup je me lève un peu plus tard que d’habitude, et je laisse Justine dormir (elle se réveillera finalement peu de temps après).

Après le copieux petit déjeuner, je range les sacoches pendant que Justine joue avec les poupées de la maison. Quand vient le moment de partir, elle ne veut plus les lâcher !

Nous prenons finalement congé et suivons le chemin conseillé par Jean-Michel jusqu’à Diou: il évite la voie verte qui est parsemée de chicanes déjà pénibles à franchir en vélo de route, alors en tandem chargé …

Après Diou, nous prenons la véloroute . Nous faisons quelques arrêts champignons.

Quelques kilomètres après le village de Coulanges, nous voyons une ferme avec vente directe de boucherie charcuterie. Nous ne voyons personnes et nous apprêtons à remonter au vélo quand la porte de la maison voisine s’ouvre : c’est le boucher, à qui on achète saucisson et pâté en croûte. Nous discutons un peu et il nous propose de déjeuner au cchaud chez lui. Ainsi faisons-nous connaissance de Pascal, de sa femme Marie, et de Tristan, en stage ‘découpe’ dans l’exploitation.

Nous testons le pâté en croûte, puis viennent des blancs de poulet aux champignons et des steaks … et en dessert, crêpes. Pas mal pour un repas improvisé !

Pascal et Marie n’en sont pas à leur coup d’essai, ils ont déjà accueilli plusieurs cyclovoyageurs. Dont 2 Danois qui descendaient en Espagne, qui sont restés quelques jours et sont repartis avec … un des chiots que la chienne de la maison avait mis bas ! Le chiot a fini le voyage en vélo jusqu’en Espagne. C’était il y a 6 ans, et le désormais chien vit à Copenhague 🙂

Après le repas, Marie nous emmène visiter la ferme, avant que nous repartions, les bras chargés de provisions !

En fin d’après-midi, nous arrivons à Paray-le-Monial où nous visitons la basilique, puis le cloître.

Nous y decouvrons des panneaux expliquant les vertus de quelques plantes (sauge, mélisse, rhubarbe …) agrémentées de quelques histoires s’y rapportant.

Nous visitons encore 2 chapelles, dont celle dite des apparitions, où Jésus est apparu plusieurs fois à Marguerite Alicoque (faute de frappe, lire Ala coque. Merci aux relecteurs – commentateurs!), devenue Soeur Marguerite-Marie. C’était au XVIIème siècle et c’est depuis que Paray-le-Monial est devenu un important lieu de pèlerinage.

Lorsque nous reprenons le vélo, le coucher de soleil n’est pas loin … un kilomètre plus loin,nous voyons un grand parc avec aire de jeux et tyrolienne. Justine part jouer pendant que je discute un peu. Nous dressons la tente derrière un arbre, et dînons sous l’arbre pour nous protéger d’une petite pluie fine. Nous cuisinons une méga lépiote trouvée l’après-midi accompagnée des restes que Marie nous a donnés, avant de terminer par le gâteau de Solange.

43 km parcourus

4 réponses sur “Paray-le-Monial”

  1. Encore une journée passionnante rythmée de rencontres ou découvertes marquantes !
    La lépiote est passée à la casserole – pas tout à fait assez grande pour faire office de parapluie … Moi aussi je m’en régale régulièrement ces temps-ci.
    Je crois que c’est Marguerite-Marie Alacoque : le nom m’avait frappée même si je ne la connais pas encore bien.
    Espérant que la nuit soit sans douleur au petit pied de Justine …

  2. J’aurais preeeeesque l’impression qu’une série de photo m’est plus particulièrement destinée… ;^)

  3. Ici aussi on a une crème spéciale pour les douleurs de pied/genou… Par contre la nôtre marche très très rapidement !!!
    On en reparle à votre retour…

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Dompierre-sur-Besbre

Ce matin Justine part retrouve Pierrot et Annouk danw leur yourte, puis les accompagne pour ouvrir aux poules, voir les oies …

Pendant ce temps, je termine les bagages et nous partons : après moult hésitations, nous avons décidé de passer par le sud (Eurovélo 6) pour rejoindre Dijon.

Je suis bien content de pédaler : avec le temps frais et les vêtements humides, je me sens refroidi. L’exercice me réchauffe !

A Charrin, nous voyons un relais vélo route, où on peut se reposer, camper, se mettre à l’abri moyennement une somme de y euros pour 3 heures, 12 euros pour 24 heures. Un automate permet le paiement. Original !

Après quelques arrêts pour récolter des rosés des prés, nous atteignons Cronat vers 13h30.

Nous y faisons une pause pique-nique où nous mangeons nos épis de maïs récoltés l’avant-veille.

Soraya, de la famille d’Hélène n’habite pas loin et passe nous dire bonjour. Nous discutons une petite heure avant de repartir.

Cette étape de l’Eurovélo 6 en Bourgogne est quasi exclusivement sur des petites routes, on ne longe pratiquement pas le canal ni la Loire.

À une dizaine de km de l’arrivée, nous passons devant un élevage de poules pondeuses élevées en plein air. Le champ est grand, et il y a aussi beaucoup de poules. Elles n’ont pas peur de nous. Par contre dès quelles voient planer un oiseau au-dessus du champ, elles s’affolent et cherchent à fuir vers leur hangar.

Nous arrivons à Dompierre-sur-Besbre où Solange et Jean-Michel, parents de notre ami Nicolas, nous accueillent.

A quelque 300 mètres de l’arrivée, un cycliste nous fait signe c’est Jean-Michel qui rentre de sa sortie en vélo de route, et qui nous guide sur les derniers mètres.

Goûter, dîner … on est traités comme des rois !Et nous en profitons pour laver nus vêtements qui en avaient bien besoin…

60 km parcourus

Une réponse sur “Dompierre-sur-Besbre”

  1. Bonjour à vous deux, on suit votre parcours avec beaucoup de plaisir, si vous repassez par orchamps, on vous accueillera à nouveau avec grand plaisir

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Les voies d’la fourche bis

Aujourd’hui relâche, pour cause de mauvais temps.Nous en profitons pour faire mieux connaissance de Julien, Sven et Camille.Nous aidons aussi à la ferme en allant chercher du fumier de cheval pour l’épandre dans le jardin.Nous passons aussi du temps sur la pompe qui extrait l’eau du puits et qui ne fonctionne plus.Vers 19h, Maud, habitante du lieu, arrive avec ses enfants Pierrot et Annouk, qui ont l’âge de Justine. Le soir, on se fait une série de Wallace et Groomit avant d’aller se coucher.

Commentaires

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Les voies d’la fourche

Non ce n’est pas le nom d’un bourg, mais le nom d’un lieu collectif situé non loin de Decize qui accueille des voyageurs à vélo.

Et la localisation est stratégique : à la jonction du canal du Nivernais et du canal latéral à la Loire, autrement dit du tour de Bourgogne à vélo et de l’Eurovélo 6 (Atlantique – Mer Noire).

Ce matin au réveil, la pluie crépite sur la tente. Elle se calme un peu et nous en profitons pour sortir et plier bagages.

Direction le Nord pour visiter la ferme du Creuset à Neuville-lès-Decize qui est une fromagerie bio. En chemin, Justine repère des rosés des prés que nous emportons.

Nous arrivons peu après-midi et Elisabeth et Christian nous proposent de manger au chaud et au sec. Nous faisons repas partagé, avec les champignons juste cueillis et pour terminer … les fromages de la ferme!

L’occasion de discussions passionnantes sur les critères bio, les vaccins, les voyages à vélo, la musique … Elizabeth est Dumiste, c’est-à-dire intervenante musicale dans les écoles. Elle s’occupe aussi du gîte qui est juste à côté de leur logement et qui est plein ce week-end.

Puis Elisabeth nous fait une visite détaillée de la ferme. On y trouve une quinzaine de vaches (qui ont chacune nom), des brebis, et des cochons. Nous passons un certain temps avec les agneaux sous leur mère.

Justine reste avec Emeline et Christian qui préparent le foin pour les brebis, pendant que je vais chercher les vaches au champ avec Antoine et Toupie, le chien de Berger.

Retour côté brebis, que nous ramenons du champ pour la traite.

Nous voyons fonctionner le système semi automatisé pour la traite: les brebis entrent, le système lit leur numéro et ajuste leur ration alimentaire (c’est ce qui motive les brebis à aller à la traite !). La mise en place des tétines est faite par Emeline.

Et le lait part directement dans la salle de la fromagerie attenante.

Je suis vraiment content que ma fille voie une ferme où les animaux sont au grand air et traités avec respect. Un bel endroit pour des vacances ou un week-end en famille !

J’achète un peu de fromage avant de repartir: il reste 27 km pour arriver à destination. J’appuie sur les pédales pour arriver avant la nuit.

À April sur Loire, nous rejoignons l’Eurovélo 6 que nous avions faite en 2012. Je ne sais plus comment était la traversée de Decize, mais elle n’a pas dû s’améliorer : nous sommes avec les voitures sur des axes à fort traffic alors que nous suivons les panneaux véloroute !

Nous approchons de notre but, mais dans notre empressement à arriver dans la lumière déclinante, nous le depassons sans le voir … et 50 mètres de dénivelé pour rien !

Nous arrivons dans ce lieu où on ne s’annonce pas à l’avance, et tombons au milieu d’une réunion de famille !Du coup ce soir nous les laissons à leurs retrouvailles et mangeons de notre côté dans la zone collective un bon repas avec de la soupe de la ferme, nos Lépiotes, puis pour finir des châtaignes grillées à la poêle.

Et ce soir nous dormons dans une des caravanes dédiées aux visiteurs.

57 km parcourus

3 réponses sur “Les voies d’la fourche”

  1. Aaaaaaah je désespérais d’avoir des nouvelles ! ;^) (bon moi je les avais eues par téléphone celles-ci)
    Je crois que c’est pour l’arrivée à Decize que nous avions galéré sur un chemin de halage en sable non tassé, et nous y avions croisé un voyageur à pied (qui avait pu nous rassurer sur la longueur de l’obstacle, surmontable). Ça te dit quelque chose ?

    1. Oui ça me dit qqc mais je pensais que c’était plus côté canal latéral à la Garonne. En tout cas pas eu de chemin de halage en terre hier

  2. Je rectifie, le sable c’était après Decize,

    « […]
    Nous avons choisi de suivre non pas le balisage « veloroute », mais le chemin de halage du canal latéral a la Loire, annoncé comme « non- revêtu mais de bonne qualitè » (en fait il va etre transformais en veloroute, on arrive juste trop tôt). Hum…
    […]
    Le chemin est d’un confort assez médiocre, de l’herbe avec simplement les 2ornières des voitures bien marquées, assez irrégulières. Ben, moi qui trouvais ca pénible et fatigant… nous nous retrouvons sans transition ni avertissement sur du sable, du sable comme dans le lit de la Loire, toute la largeur de la berge couverte de sable, l’horreur… Par deux fois Clémence aide Sébastien a s’extirper de l’ensablement, c’est cauchemardesque et épuisant, on hésite a faire demi-tour…
    On voit alors un marcheur arriver. Heureux de pouvoir lui demander si on en a encore pour longtemps a en baver sur le sable, et de l’entendre nous répondre que dans moins de 500m c’est fini ! Ouf ! Ce randonneur que nous croisons, il vient de Dunkerque et se rend à Marseille !
    […] »

    cf (je vous recommande la lecture intégrale !) http://petitssautsdepuces.blog.free.fr/index.php?post/2012/06/23/F%C3%A9tus-de-paille-et-tomates-farcies

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Moulins

Cette journée commence par de la pluie qui crépite sur la tente.
Nous plions nos affaires, et quand nous sommes prêts à sortir, il n’y a plus qu’un petit crachin qui s’arrêtera vite.Nous franchissons l’Allier et voyons de nombreux oiseaux près du cours d’eau : hérons, échassiers blancs un peu plus petits (si Hélène avait été là elle vous aurait dit leur nom), oies …Nous longeons des kilomètres de champs de maïs, la plupart non moissonnés, mais avec les pieds de maïs complètement secs. Nous nous demandons pourquoi la récolte n’a pas été faite: les restrictions d’eau de cet été aurait-elles empêché les épis de se développer  suffisamment ?Plus loin, notre regard est attiré: dans un champ et au-dessus il y a des milliers d’oiseaux formant des nuages et évoluant en groupe tels des bancs de poissons… en s’approchant, nous constatons que ce sont des oies sauvages, et plus précisément des Bernaches du Canada. Le bruit d’ailes quand elles s’envolent simultanément est impressionnant !Nous en verrons plusieurs escadrons passer pas loin de nous dans la matinée.Hier nous avons aussi vu quelques faisans.Nous arrivons à Moulins vers 11h40, et passons juste devant le Flunch. Nous y déjeunons, avant d’aller faire le plein des sacoches qui s’étaient bien vidées…Puis nous allons à l’aire de jeux le long de l’Allier, que j’avais découverte en le 24 mai 2015 en voyage avec Baptiste. Cette aire est immense avec plein de jeux différents !J’en profite pour faire sécher tente et vêtements. En fin d’après-midi nous montons visiter Moulins, capitale du Bourbonnais et donc ville historique. Nous visitons la collégiale, puis l’exposition sur l’histoire de la ville avec des maquettes de Moulins à différentes époques.Nous rencontrons plusieurs personnes fort sympathiques: des Bretons, des Nivernais …Une charmante dame propose d’éventuellement nous loger, elle doit passer un appel téléphonique avant. Entretemps,  nous discutons avec d’autres personnes. La dame repasse alors que nous parlons et s’éloigne à nouveau… nous attendons son retour en jouant à des jeux avec Justine puis en mangeant un morceau . Toujours personne , a-t-elle cru que d’autres personnes nous accueillaient ? Nous ne saurons pas …Nous plantons notre tente de nuit près de la grande aire de jeux en rive d’Allier .Justine s’endort vite, la journée a été intense !

47 km parcourus