Champigny les Langres

41 kilomètres pour Clémence et Hélène

51 pour Sébastien

25 pour Baptiste

2 pour Justine

On est bien tous les 6 à Champigny hein ! Baptiste a roulé volontiers, et vite, avec le vélo de Justine qui, elle, avait fait les premiers kilomètres.

Nous sommes allés à la source de la Meuse : une jolie aire de pique-nique, un monument franco-belgo-néerlandais, et là au pied une flaque d’eau, et le fossé en guise de lit : pas très prometteuse, la Meuse, à sa source…

… mais on est très contents de l’avoir suivie d’un bout à l’autre de son cours !

Halte à Neuilly-l’Evêque pour une tardive pause déjeuner…

… derrière le siège vélo, dans le tendeur, plus de couverture à pique-nique ! Sébastien est allé voir s’il ne l’avait pas perdue dans de récentes manipulations ; hélas non, elle avait dû tomber plus tôt. Bon ben on fera sans, hein ! J’ai ramassé mon chapeau que j’ai heureusement vu tomber, et la polaire de Sébastien qu’ il avait distraitement posée sur le vélo de Clémence pour installer Marjorie sur son dos… A ce rythme là on risque de s’alléger sacrément en route ;^)

Ce matin nous avons trouvé un beau et bon mirabellier, comme avant-hier – alors qu’aux différents endroits où nous en avons goûté hier, elles n’étaient pas terribles – ce qui nous permettait de ne pas arriver les mains vides chez Marie-Jo et Dominique, qui nous accueillent de nouveau ce soir,comme à l’aller ! (Cf fin mai début juin) Et pour le dessert il y avait ce soir tarte aux mirabelles que j’ai faite en arrivant, pendant que Dominique s’occupait de Marjorie, et gaufres, de bonnes gaufres préparées par Dominique servies avec les confitures de Marie-Jo.

Nos enfants ont retrouvé les jouets, nos hôtes ont des petits-enfants qui viennent souvent ici, et l’on sent la maison et ses occupants accueillants vis-à-vis de la jeunesse :^)

6 réponses sur “Champigny les Langres”

  1. Pas mal cette carte du cours de la Meuse pour vous qui venez d’en remonter le cours ! Bisous

  2. Vous avez de la chance de trouver des mirabelles (vive le retour en France !) : dans notre jardin, c’est fini depuis une semaine -il faut dire que la récolte avait commencé mi-juillet- et celles que nous n’avons pas mangées sont en compote, en confiture, au congélateur ou … au sirop (une première !).

  3. En l’occurrence : petite Poucette toute blondinette d’après la photo 😉
    Quand je pense que Marjorie prononce déjà ce mot « mirabelle » ! Elles doivent vraiment être exquises, dignes de leur réputation…
    Ici dès que je sors Méphisto, lui et moi nous régalons de mûres et de prunes à notre hauteur au bord de la route – plutôt style quetsches et franchement à point …
    Bientôt l’arrivée ! Bisous

    1. Non non t’inquiète, c’est bien trop direct ;^) il nous reste une semaine pour broder notre route dans la région !

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Lavilleneuve

46 km

Aujourd’hui, on se lève (plus) tôt !

Les derniers jours, les réveils avaient lieu vers 8h-8h30, et nous nous arrêtions au coucher du soleil pour pouvoir avancer suffisamment.

Donc aujourd’hui on décale tout d’une heure !

La vallée du Mouzon est magnifique et très peu fréquentée. Nous nous arrêtons à Pompierre pour admirer le portail roman de l’église.

Les désormais traditionnelles pauses fruits font plaisir à tous, et Marjorie adore les mirabelles, qu’elle prononce ‘belle’. L’autre jour chez Cécile et David, elle a même dit ‘mirabelle’ presque parfaitement, avec juste le R roulé. Bon elle ne l’a fait qu’une fois, mais c’est son premier mot complexe prononcé intégralement !

Pause déjeuner à Saint-Thiébault dans une aire de jeu près de la Meuse. Il fait chaud et on va se baigner. Mais alors qu’elle a déjà les pieds dans l’eau, Hélène voit qu’il y a plein de poissons morts. Nous renonçons donc à regrets.

Le déjeuner est bien avancé quand nous voyons arriver un des occupants du camping car néerlandais qui stationne à côté que j’ai salués en passant. Il nous apporte un sac contenant biscuits apéritif, gâteaux et bonbons. Nous leur offrons des mirabelles en retour.

Dans l’après-midi, nous testons une configuration inédite: Baptiste a exprimé son envie de faire du vélo de Justine. Nous lui remontons la selle et le guidon, Justine, elle, est ravie de pouvoir aller à l’avant du Pino ! Nous roulons ainsi sur les 10 derniers km de la journée.

Ce soir, nous avons trouvé un bivouac en bord de Meuse, mais celle-ci est trop basse pour pouvoir se baigner et nous nous contentons d’un rinçage au gant de toilette.

Ciel superbe ce doit on voit plein de constellations ainsi que la voie lactée !

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Bientôt rentrés…

Dans les Vosges cette nuit, nous approchons de la fin ! Mais nous ne suivons résolument pas le plus court chemin, arrivée à Belfort prévue le 16 septembre, pour une reprise le 17 ;^)

Espérons que la météo continuera d’être agréable !

5 réponses sur “Bientôt rentrés…”

  1. A propos de granulés au chocolat et autres douceurs :
    http://www.djoupette.com/2018/03/charles-sondermeyer.html

    Un périple qui touche à sa fin, donc ! Profitez bien des derniers jours. De mon côté, ce sera festivités entre amis le 8, et entre-temps j’aménage ma nouvelle chambre et devrais me remettre à l’ouverture de cartons.

    En ce moment précis, je remonte tous mes mails non lus que je ne « voyais » pas (mars-mai). Ca prend un peu de temps !

    Bonne route ! Temps magnifique ici aussi. Promenade matinale au programme.

  2. Hello,
    Ca fait un bout de temps qu’on ne se voit ni se croise pas.
    On avait envie de vous revoir, mais je vois que vous rentrez tres bientot 🙂
    Profitez.bien de la fin!

  3. Belle rencontre devant l’église de Pompierre dans les Vosges. Un matos impressionnant, un moral au plus haut, des enfants charmants…bravo à vous. Ma journée commence bien.

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Circourt-sur-Mouzon

39 km

Nous nous levons pour découvrir une vallée encore dans la brume. Beaucoup de rosée aussi, la tente est trempée. Ce qui donne lieu à un spectacle inédit: les centaines de toiles d’araignée tissées entre les hautes herbes sont chargées de gouttelettes d’eau et bien visibles à contrejour.

Quand nous partons, la brume à disparu et le soleil rayonne.

Nous nous arrêtons vite devant un mirabellier et refaisons nos réserves.

Baptiste a trouvé un beau fossile dans un champ de maïs

Arrêt à Domrémy-la-Pucelle, village de naissance de Jehanne d’arc, et visite de l’église où elle se rendait avant de quitter son village. Elle y a été baptisée et y a fait sa communion.

Nous arrivons à Neufchâteau, où nous nous payons une belle grimpette pour accéder à un supermarché : les sacoches sont presque vides, et notre route ne passera pas dans une ville avant un moment !

Après le repas, passage à l’office de tourisme et visite d’un escalier Renaissance magnifique, dans la demeure d’un ancien riche marchand de grain devenue l’hôtel de ville.

Ce soir nous dormons dans un champ près du Mouzon, dans une jolie vallée encaissée.

Baignade rapide dans la rivière pour moi (hier j’ai fait pareil dans la Meuse), Hélène préférant une toilette à la gourde vu la difficulté d’accès au cours d’eau.

Juste avant le bivouac, nous avons vu ce qui nous a semblé être un Balbuzard Pêcheur perché au sommet d’un arbre.

Nous nous endormons bercés par le cri de la chouette et les bruits des animaux d’eau.

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  1. Mais vous êtes tout prêt de chez moi … On peux peut être se voir et vous pouvez venir (enfin ça vous le savez ) ?

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Pagny-la-Blanche-Côte

44 km

Après une photo de départ avec Alexane, nous allons à Commercy, dejeunant au marché : il y a une rôtisserie, les enfants rappellent que depuis le début du voyage cela leur fait envie, (à vrai dire, à peu près tout leur fait à peu près toujours envie, et la principale difficulté est peut-être de parvenir à satisfaire au moins une fois chaque envie dans la joie, il est toujours si tentant voire facile de râler sur ce qu’on n’a pas, ou pas assez, ou pas comme on voulait, … sans parler des difficultés de l’inévitable partage… Il y a des moments où une baguette magique qui transformerait en joie pétillante toute cette lourdeur de râleries, pinailleries, mesquineries, grogneries et quesaisjeries, comme cela allègerait le fil du jour !

Fermons la parenthèse, cela évitera le courant d’air. )

Un forain qui remballait, fin diplomate, a donné une balle différente à chaque enfant ; Baptiste a négocié l’échange contre un flacon à bulles… (on passera sur les « mais moi aussiiiii j’en voulais un », « pourquoi Baptiste il en a un et pas moaaaaa », …) et Baptiste à l’avant du convoi, fait des bulles. Et ça, de l’avis général, c’est sympa ! :^)

Commercy, ses madeleines, en partant nous sommes passés devant l’usine Saint-Michel locale – l’autre usine Saint-Michel est à Saint-Michel-Chef-Chef, nous y étions passés en août 2012. Là-bas il y avait un magasin d’usine ;^)

On emprunte de petites routes bien vallonnées, finie la voie verte pépère sur le chemin de halage ! Clémence qui pédale et Baptiste qui court à côté jouent au coureur cycliste ravitaillé au vol ; je me rappelle qu’ils ont regardé le Tour de France à la télé plusieurs fois, aux Pays-Bas.

Notre route passe par Vaucouleurs, Olivier à Lerouville nous en a parlé, c’est une ville associée à l’histoire de Jeanne d’Arc : de Domremy sous domination bourguignonne, c’est dans cette ville attachée à la couronne de France – comme le Mont Saint-Michel, Tournai et Orléans, cette dernière étant assiégée – que Jeanne serait venue demander l’aide nécessaire à l’accomplissement de la mission dont elle se disait investie.

La Porte de France :

Petit temps sur la place avec un jeune journaliste local, avant de remonter en selle. Après une montée conséquente, sacrée descente sur Montigny-la-Blanche- Côte, que nous dépassons pour aller bivouaquer dans un pré avec accès à la Meuse, dans laquelle Sébastien va se laver avant le dîner.

3 réponses sur “Pagny-la-Blanche-Côte”

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Lerouville

Distance en fin d’article, sinon c’est pas rigolo ;^)

Réveil en douceur, échelonné, autour de 8 heures, les filles aînées jouent d’emblée dans la chambre d’Ambre, Baptiste et Justine trouvent leur bonheur dans la chambre de Gabin.

Petit-déjeuner autour d’un kougloff maison, exquis, au lait d’avoine, l,amande qui a grillé, sur le sommet de chaque part, que c’est delicieux ! La confiture de mirabelle, est-ce parce qu’on est en Lorraine ? C’est vrai qu’elle est meilleure que la mienne… et que la plupart de celles que j’ai déjà goûtees ! Cela fait plusieurs jours que nous voyons des arbres couverts de mirabelles, mais ils sont plus rarement « en liberté » que les quetsches, vraiment faciles à ramasser un peu partout le long des routes.

On range, on plie le linge, on papote, ah ça on papote, les sujets de conversation ne manquent pas !!! Couture portage vélo voyage travail que sais-je encore… on finit par être prêts à midi, les enfants quand on dit qu’on va partir, expriment leur déception avec beaucoup de douceur, c’est trop mignon ! Cécile, quantà elle, est ennuyée de nous voir prendre la route juste à l’heure du déjeuner,

… les vélos retournent au garage, les enfants à leurs jeux, les adultes à la cuisine et en 10-15 minutes on prépare un chouette déjeuner, comme dirait le Petit Nicolas, compote préparée par Cécile avec des pommes que nous avons récoltées ces derniers jours (ça fait de la place, on va pouvoir en prendre de nouvelles…), salade incluant nos tomates et concombre complétant ceux de nos hôtes, David à la découpe, et Sébastien devant les plaques cuit du boulghour tout en grillant des graines de tournesol. Graines de tournesol du meilleur cru certainement, affinées en sacoche pendant 3210km, hein, tout de même !

Et donc,c’est après un bien joyeux déjeuner et son petit café /infusion que nous partons, il est 15heures, mieux vaut tard, etc, n’est ce pas ? Direction Commercy, puis, là il va falloir s’être décidés sur l’itinéraire de la suite d’ailleurs…

Justine roule dételée, heureuse et vigoureuse, vaillante en montée, sûre d’elle en descente, mais bien sûr c’est un peu plus lent que le rythme posé par Clémence ces jours. On arrive à la piste cyclable, et peu après, oh la à droite, du raisin noir (on a une barquette de blanc de Cécile et David dans la sacoche…) et des quetsches ! « Et si vous voulez, à quelques mètres, là, au début de ce chemin, il y a des mirabelles,vous pouvez vous servir ! » nous dit un passant. Miam… les enfants se font un plaisir de secouer et ramasser les délicieuses pépites d’or de Lorraine…

On discute un bon moment avec trois jeunes femmes, à roller avec un petit chien, apparemment deux débutantes et une avertie, bien intéressées par notre équipée.

On finit par redémarrer, après elles que nous depassons bientôt, nos grandes roues vont plus vite ;^) Mais qui nous rattrape en nous hélant ? C’est Maud, la plus aguerrie, qui arrive essoufflée avec son petit chien : Alexane et Alisson ont réussi à joindre leurs parents, qui seraienr d’accord pour que nous plantions la tente dans leur jardin ; si cela nous dit, seulement, bien sûr !

Le compteur indique :

7,5km

(Dont 1,5km en marche arrière… Enfin en revenant sur nos pas coups de pédales…)

On bat le record de la plus petite étape, là, je crois !

(On a accepté…)

Et alors, inédit, Olivier nous a proposé de dormir dans les 2 tentes d’ici, pour garder la nôtre sèche ! Des tentes « 2 secondes » et « 3 secondes », une première pour nous. Aline avec une patience infinie a fait un point de couture à la poupée, déchirée, trouvée hier au bord de la route – Justine depuis 1 ou 2 jours parlait justement de ses poupées qui lui manquaient… Olivier a regonflé un ballon que Baptiste avait trouvé dans le garage… Alexane a montré des trésors de patience elle aussi avec Justine… Marjorie est un peu à cran : une 5ème dent perce, je l’ai repérée hier seulement, et en effet depuis 2-3 jours Marjorie est tendue et a fleur peau comme mi-juillet, et de la même façon qu’à cette autre période de percée dentaire, mouille beaucoup plus souvent ses pantalons.

Grande salade de riz et excellente tarte aux mirabelles pour clore cette journée, qui ne brillera pas pour les prouesses d’endurance ou les pointes de vitesse, mais placée sous le signe du petit fruit doré !

4 réponses sur “Lerouville”

  1. Bien curieuse (et intéressée !) de savoir s’il y avait du beurre dans ce kougelhopf au lait d’avoine 😉

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Mėcrin

47 km

Afin d’être isolés de la route, nous nous étions installés hier soir derrière un bosquet d’arbres.

La contrepartie était que nous serions à l’ombre le lendemain matin. Et c’est donc une tente trempée de rosée et de condensation que nous plions…

La navigation n’est pas trop compliquée : suivre la D34 sur 35 km jusqu’à Saint-Mihiel. Clémence est motivée et roule à rythme soutenu. Il faut dire que ce soir, nous dormons chez une famille avec 2 enfants de 8 ans et 6 ans et demi !

A Saint-Mihiel, nous prenons de temps de visiter les 2 églises pour voir 2 sculptures de Ligier-Richet (XVIème siècle), dont la ‘mise au tombeau’ du Christ. Le niveau de détail des sculptures en taille réelle est saisissant !

Pour atteindre notre destination, il reste 11 km, avec 2 belles montées: Aucune route ne suit la Meuse à ces endroits, il faut donc gravir les coteaux pour mieux les redescendre ensuite …

A l’arrivée, comité d’accueil joyeux de David, Cécile et leurs enfants Ambre et Gabin.

Les enfants montent jouer dans es chambres et n’en sortent le temps du repas que pour mieux y retourner juste après.

Ce qui laisse le champ (auditif) libre aux parents pour parler Pays-Bas, où ils sont allés eux aussi en vélo cet été.

En effet, nous avons entendu parler de cette famille par Gerhard et Monique, qui les avaient aussi hébergés avant de nous accueillir près de Maastricht.

Nous avons donc reparlé de cet accueil fantastique de ce couple qui ne voyage pas à vélo, mais dont un des enfants utilisant Warmshowers leur à demandé s’ils pouvaient accueillir des cyclistes. Durant ce voyage, nous avons d’ailleurs été accueillis plusieurs fois par des parents de cyclovoyageurs.

Affiché sur le mur de la cuisine. Nous avions déjà vu lamême à Liège.

Belleray, près de Verdun

38 km

Une légère pluie nous,accompagne en ce début de journée. Nous roulons sur une voie verte toute neuve, en gravier tout d’abord, puis en bitume. Pour nous, ça signifie aussi une pause dans les montagnes russes que constituent les côtes de Meuse, puisque la voie verte suit le canal latéral à la Meuse.

Nous rejoignons ainsi Verdun, où nous passons à l’office du tourisme avant de visiter la ville.

Puis pause repas au parc avec aire de jeu repéré en arrivant. J’arrive à utiliser notre réchaud endommagé pour faire des oeufs brouillés. Sur du pain, avec de fines tranches de gouda au cumin (les dernières), c’est délicieux !

Avant de quitter la ville, nous passons voir la cathédrale, et tombons pile pour une visite guidée proposée par l’office de tourisme, la dernière de la saison ! Et les 3 grands sont attentifs de bout en bout, alors que Marjorie suit le groupe à 4 pattes dans la nef, puis le cloître.

Sortie de Verdun et recherche d’un supermarché encore ouvert. Nous en localisons un pas trop loin de notre route … Mais en fait il faut grimper 1 km pour y arriver ! Hélène et Justine restent en bas à cueillir des prunes, et je fais les courses avec les autres enfants.

A la sortie, la nuit tombe. Nous trouvons vite un champ aux dernières lueurs … ouf !

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  1. Eh oui, les jours raccourcissent ! Ici, on le sent bien.
    Un grand merci pour LES cartes reçues le même jour 😉

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Regnéville-sur-Meuse

37 km

Après avoir petit déjeuné, rassemblé toutes nos affaires suspendues à sécher et refermé nos sacoches, il est près de midi au moment du départ.

Dominique nous accompagne en ce début d’étape. Pas de piste cyclable, nous suivons de petites départementales sous un ciel certes nuageux mais sans pluie.

Nous ramassons du raisin, des pommes, des mûres, des pŕunes … après la journée éprouvante d’hier, nous ressentons le besoin de prendre notre temps. Et cette région regorge d’arbres fruitiers de toutes sortes, dont certaines ne sont pas récoltés.

En fin de journée Baptiste repère une petite aire de jeux, il y a un espace public verdoyant quelques mètres plus loin avec des pruniers, mirabelliers, poiriers et pommiers.

Nous décidons de bivouaquer là, et pendant qu’Hélène reste à l’aire de jeux avec les enfants, je pars un peu plus loin prendre un bain dans la Meuse: c’est moi qui portait Majorie dans mon dos, et j’ai plus transpiré.

Nous sommes désormais sur le front de la Grande Guerre, des bornes commémoratives le long du chemin nous rappellent les faits d’armes des lieux.

Et sous le panneau du village où nous dormons, un autre panneau mentionne: « village détruit lors de la guerre 14-18, partiellement reconstruit ».

2 réponses sur “Regnéville-sur-Meuse”

  1. Beaucoup de fruits autour de vous donc, mais pas de figues… les seuls fruits dont bénéficie Vaugris actuellement, car cette année aucune pomme !
    Bisous à tous depuis Vaugris bien ensoleillé.

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