Calais – Bleriot-Plage

43 km

Arf ! J’aime bien tester les soins dentaires en voyage, moi… (cf Bourbon-Lancy en 2012, Budapest en 2013). Hier soir en me brossant les dents je crache une couronne…

Et depuis,mince, j’ai mal.

Il fait gris, du très gris qui crachouille un peu, avec un vent frisquet : je remets comme hier mon tee-shirt en laine à manches longues et, par-dessus Marjorie bien couverte (chaussons fourrés, jambières et pull en laine), le manteau de portage complet (polaire + coupe-vent). Et comme ça on est très bien toutes les deux, Marjorie se blottit contre moi et semble apprécier d’être là même quand elle est éveillée – alors que depuis le début du voyage, éveillée elle est plutôt dans son petit siège devant moi ou sur les genoux de Baptiste.

Bon, pour l’ascension du Cap Gris-Nez j’avoue que c’est un peu chaud cet équipement, même en gris et vent ! Du niveau de la mer à 113m d’altitude en quelques coups de pédales, on rejoue aux vélos musicaux, on commence à être rodés dans la version 2018 ;^) (il y a eu la version 2016, mais pas de version 2017 puisque chacun avait son vélo !)

Nous recevons beaucoup d’encouragements au cours de cette ascension. D’autant plus d’encouragements qu’il y a quelques cyclistes « de route » que nous voyons plusieurs fois descendre et remonter ! Et qui nous encouragent à chaque passage à notre niveau, nous les escargots qui portons notre maison sur notre dos porte-bagage …

Sébastien regarde avec Marc sa carte du Royaume-Uni, d’où il vient de rentrer. Au fond le Cap Blanc-Nez

Vue bouchée depuis le Cap Gris-Nez, mais panneaux descriptifs intéressants, entre les dispositifs allemands de la deuxième guerre mondiale, les vestiges de la percée d’un premier tunnel sous la Manche fin XIXème, le lac formé par évacuation de boues au percement de l’actuel tunnel…

Il y a beaucoup d’escargots, les enfants s’amusent bien…

Descente vers Calais, le temps s’améliore, par Sangatte dont le nom a tellement été à la une de l’actualité un temps, entre Sangatte et Bleriot-Plage un petit office de tourisme au bord de la route, on s’arrête. Une table à pique-nique juste à côté, bien occupée. Mais voilà qu’on reconnaît des visages, nous avons discuté à Saint-Valery ! Nous sommes conviés à nous servir de je ne sais pas quoi d’ailleurs, je m’éclipse, aucune envie de manger en ce qui me concerne, je vais de l’autre côté avec un papier, un crayon, un bon bout de patience, et un peu mal quand même.

Après un certain nombre de coups de fil, on finit par piquer un sprint – de 8 km – au gps vers l’hôpital de Calais, où j’ai enfin pu avoir une dentiste en direct au téléphone ; qui ne pourra probablement pas me dépanner tellement, faute de matériel approprié, mais peut au moins diagnostiquer s’il y a un problème de racine, qui aurait provoqué le descellement et nécessiterait une extraction… mais je dois être arrivée avant 16h.

Qu’on se le dise, je le constate régulièrement, je suis une piètre sprinteuse ! Dans notre formation habituelle – Sébastien devant, moi derrière, Clémence au milieu – je vois notre grande suivre son père sans difficulté apparente, alors que je peine à attraper les feux ou resserrer les rangs à l’abord des ronds-points !

15h50, attente, paperasse, orientation, mon interlocutrice m’avait dit précisément où aller et quoi dire, j’arrive juste à 16h dans la salle d’attente idoine, timing tenu ! accompagnée de Marjorie qui vient de se réveiller et de Clémence qui pourra s’occuper d’elle au besoin.

A Calais comme à Belfort un hôpital récent, moderne. Pensé beaucoup plus humain par contre je trouve, par exemple les guichets d’accueil et d’orientation proposent une vraie intimité, fermés, mais pourtant bien moins d’effet cloisonné que ceux de Trévenans ; ici une partie vitrée et une disposition en arc-de-cercle, versus le côte-à-côte rectiligne séparé par des portes façon placard chez nous…

Clémence regarde les poissons de l’aquarium avec Marjorie pendant qu’on s’occupe de moi. Radio à l’appui Coralie s’assure que ma racine va bien, et prend encore le temps de rédiger une lettre pour, espérons le,favoriser ma prise en charge par un confrère omnipraticien… Pendant ce temps Clémence est invitée à nourrir les poissons, ravie ! La douleur serait liée à un nerf excité au contact de l’air.

Je rejoins Sébastien, qui entre-temps a sympathisé avec les agents de sécurité qui ont donné de l’eau, mis le téléphone à charger, … Il est 17h15, on se fend d’un nouveau sprint pour un cabinet dentaire, le seul où en début d’après-midi mon interlocutrice au téléphone a pris la peine de demander au praticien s’il acceptait de me soigner – et l’un des rares où l’on m’a parlé aimablement…

Et là, Valérie avec mon assentiment reconnaissant et l’aval du praticien dont elle est l’assistante, me remet en place et rescelle en moins de 5 minutes la couronne tombée, sous les yeux attentifs des 4 enfants qui se sont introduits en douce dans le cabinet. Là je me dis que faire du forcing ce n’est pas cool, mais que c’était ce qu’il était juste de faire. Je suis très reconnaissante à mes bienfaitrices…

Nous voilà dehors, le soleil est là aussi, tout le monde a faim, Sébastien se renseigne sur une bonne friterie, direction la Place d’Armes, recommandée à l’unanimité ! Nous nous y régalons… Sur les frites toutes fraîches ici on met du sel et du… vinaigre !

… y compris Marjorie…

Il y a bien un ou deux pigeons authentiques, mais ici les oiseaux qui ramassent les miettes, guettent les chutes de frite et fouillent les poubelles (« Hé ! Mais c’est nos déchets là ! »), ce sont les goélands ! Autre allure, autre envergure… Même jeu pour Justine ou d’autres enfants de courir après pour les faire s’envoler !

Bivouac un peu à l’arrache dans l’enceinte d’un centre sportif vers Bleriot-Plage – en face du petit office de tourisme de tout à l’heure.

Et je n’ai plus mal ! :^)

Ma dentiste à Belfort m’avait expliqué un possible lien entre l’activité physique du voyage à vélo et les douleurs dentaires, par augmentation de la pression artérielle peut-être j’ai oublié le détail…

2 réponses sur “Calais – Bleriot-Plage”

  1. vous êtes étonnants! Nous espérons avoir la joie de vous offrir notre gîte si par hasard vous passez par notre moulin ( ne vous inquiétez pas pour la suite, nous avons des tuyaux….)
    Maurice et jean Maurice

    une rencontre surprise qui nous fait chaud au cœur

  2. Contente que tu sois soulagée, Hélène !
    J’espère que vous avez eu un peu de musique sur votre route aujourd’hui 😉
    La journée de demain s’annonce chargée pour moi alors… JOYEUX ANNIVERSAIRE Clémence en avant première ! Nous t’embrassons tous bien fort !

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Audinghen

23 km

Ce matin, le crachin du nord est au rendez-vous : la lessive que nous avions mise à sécher pour la nuit est trempée … Vite retour dans la machine pour un nouvel essorage !

Il y a aussi un bon vent froid … tout cela n’incite pas à quitter l’abri de la maison de Didier et Véronique. En plus il y a des BD pour les enfants, des kaplas et un solitaire ☺ : ce n’est qu’en début d’après midi que nous levons l’ancre. La pluie s’est arrêtée.

Nous passons par le Décathlon du coin pour acheter de nouvelles baskets à Baptiste : quand il a voulu mettre les siennes hier, son pied n’y entrait plus…

Nous rejoignons la côte que nous longeons, poussés par le vent. Superbes paysages au rendez-vous, dans cette section côtière dite « des 2 caps » (caps Gris Nez et Blanc Nez).

À Wimereux, les enfants veulent voir la plage, mais par ce jour d’assez grandes marées, elle est sous l’eau … du haut de la promenade, le jeu devient de s’approcher le plus possible sans se faire (trop) mouiller par les embruns.

En début de soirée, nous cherchons une friterie, mais celles que nous trouvons sont fermées. À défaut, nous prenons des assiettes de frites dans une brasserie.

Nous repartons en quête d’un site de bivouac. Alors que nous faisons une pause photo,

un marcheur nous aborde pour nous prévenir du risque d’orage: Jean-Pierre nous propose de planter notre tente sur son terrain, abrité du vent par la forêt.

La tente montée, nous assistons au coucher de soleil sur le cap Gris Nez, à 2km de nous.

2 réponses sur “Audinghen”

  1. Vu ce que vous dites des paysages, vivement l’ajout des photos
    Ici, on a du mal à imaginer le crachin du nord et le vent froid : quelques degrés en moins feraient du bien ! En tout cas, Martin a bien repéré que la chaleur est plus facile à supporter en vélo qu’en voiture (très très chaude quand on rentre dedans -car en plein soleil-, je suis assommée) et, à chaque fois que l’on quitte la maison, il s’assure qu’on prend bien le vélo ! Un autre avantage de ce moyen de transport !

  2. Notre page facebook sur laquelle nous avons publié votre blog
    amitiés et bises aux enfants
    jean Maurice et Maurice voci l’adresse de la page :
    Amis et pèlerins du Westhoek vers Saint Jacques de Compostelle

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On parle de nous…

Tout récemment :

Sur France 3 Franche-Comté

Par Raoul Advocat, rencontré déjà en 2014, cf menu de droite sur petitssautsdepuces.blog.free.fr

Un peu plus tôt, à Saint-Dizier :

(Bon ben je partagerai volontiers avec vous le p’tit billet sympa d’un journaliste, Nicolas Frisé, croisé à Saint-Dizier… quand j’aurai trouvé comment mettre un pdf ! Paru en local le 3 juin.)

Saint-Martin-Boulogne (Boulogne sur mer)

Pause conviviale avec Nathalie et Gilles avant de démarrer.

La fameuse polaire de Clémence :

Pause au cimetière militaire du Commonwealth d’Etaples. Le nombre de soldats qui y repose fait frémir. On évoque en famille qu’ils ont dit au revoir à leurs proches avant de s’embarquer pour aller combattre loinde chez eux… Près de la moitié n’ont pas de tombe mais seulement leur nom sur un monument. Quand on voit le nombre de tombes dans un tel cimetière de la première guerre mondiale, et le nombre de ces cimetières rien que le long de notre route ces 8 derniers jours, cela dépasse largement les capacités de notre imagination.

(Clic droit « afficher l’image » pour la voir en grand et zoomer)

Un bond de vingt ans en avant dans le temps, à l’approche de Boulogne, ce sont cette fois des vestiges du Mur de l’Atlantique que nous pouvons contempler. Le déroulé de l’Histoire a été l’occasion d’évoquer le traité de 1918 très dur, l’éducation à la haine de l’ennemi de part et d’autre du Rhin, et après 1945 le travail d’Adenauer et De Gaulle à tisser au contraire des liens personnels entre jeunes allemands et français avec notamment le Traité de Rome et les échanges franco-allemands. Les pages d’Histoire n’ont pas toute les mêmes teintes !

A l’horizon… la mer !

Plus l’étape avance, plus c’est vallonné. On arrive finalement assez tard, vers 19h30, après une seance de « vélos musicaux », chez Véronique et Didier qui nous accueillent bien chaleureusement. Grâce à leurs fils partis en voyage à vélo, « les frérots cyclos« , qui ont invité leurs parents à recevoir les voyageurs !

Aujourd’hui le compteur général a affiché ceci :

Et ces derniers jours nous suivons plus ou le tracé de l’Eurovelo 4 :

3 réponses sur “Saint-Martin-Boulogne (Boulogne sur mer)”

  1. C’est Clémence qui tient le compteur général 😉
    Pour l’affichage des images en grand, je me rappelle que tu me l’avais dit, Sébastien, lors de ma visite à Belfort avant votre départ mais, malheureusement, cela ne marche pas sous Opéra…
    En tout cas, je suis toujours bien contente de vous lire même si, pour cette fois, ce n’est pas pendant la pause tétée !
    Je vous embrasse tous les 6

  2. J’adore cette photo sur le canapé ! Confort et convivialité bien mérités …

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Cucq

39 km

Ce soir, nous sommes un peu chez nous: Gilles et Nathalie, qui nous accueillent ce soir, ont longtemps habité Belfort, et même Cravanche, le village limitrophe où j’ai grandi.

Ils ont repéré la polaire de danse sur glace de Clémence sur laquelle est écrit en gros le nom de notre ville, alors que nous pédalions pour quitter Berck.

Le temps était frais mais ensoleillé aujourd’hui, avec un assez fort vent d’ouest (de travers, donc). Et le vent de travers, c’est appréciable en voilier, mais nettement moins en vélo …

Nous quittons Anne-Marie et Pierre assez tardivement: les adultes restent à discuter, tandis que nos enfants jouent gaiement avec les leurs.

Nous prenons les petites routes pour rejoindre le fond de la baie d’Authie: une famille est là avec son petit voilier sur la remorque. Nous discutons et les regardons le gréer avant la mise à l’eau.

Pause déjeuner tardive sur la plage de Berck, très fréquentée en ce week end: de nombreuses personnes viennent discuter avec nous.

Une réponse sur “Cucq”

  1. Voilà voilà, enfin un commentaire… Que d’articles ces derniers temps, et que d’aventures! Nous continuons à vous suivre, et à rêver d’un grand voyage 🙂

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Rue

20 km

Non non pas à la rue ! Notre tente était plantée pour la nuit derrière une belle maison en pleine campagne, sous la corde où séchait notre linge frais lavé. Avec les conversations inépuisables on est rentrés tard sous la toile, trop tard pour écrire le blog…

Dans les rues de Rue, ce sont les enfants qui ont attiré l’attention d’Anne-Marie : Clémence et Baptiste regardaient des cartes récupérées à l’office de tourisme, veillant sur Justine endormie dans le siège à l’arrière du Pino, pendant que Sébastien et moi allions nous émerveiller de la façade gothique de la chapelle proche.

A notre retour aux vélos, Anne-Marie nous invitait à venir camper chez elle. Excellente et joyeuse soirée, en parlant notamment de Montbrison et du Forez, Anne-Marie étant de là-bas ! Le Col de la Loge, Noiretable ou encore Oyé ont donc été évoqués au fil de la soirée avec Pierre et les filles. Si Louma a vu le jour bien loin d’ici, Léanne, comme moi un petit paquet d’années auparavant, est venue au monde à l’hôpital de Beauregard ! Etonnant, inattendu :^)

Sur la planche au-dessus de la grande cheminée, un reveil rond comme nous avions au même endroit au Col, au milieu des… lampions colorés du 8 décembre !!!

Observation d’oiseaux près du Crotoy

Clémence dessine un oiseau qu’elle vient d’observer

Nous passons en marge du Parc du Marquenterre – Outre les canards, cygnes, poules d’eau, foulques macroules, mouettes et cormorans qui nous sont familiers nous avons pu voir un vanneau huppé, un heron blanc, une avocette, une aigrette garzette et quelques spatules blanches…

Ce midi, moules – frites au Crotoy

Le marché au Crotoy

Une réponse sur “Rue”

  1. Quelle rencontre aussi improbable que sympathique, si loin du Forez !!!
    J’ai hâte de voir les dessins d’oiseaux de Clémence – riche idée ! – qui doit aussi garder en mémoire leurs chants.
    Les cheveux dorés de Marjorie poussent, comme elle grandit !
    Gros bisous

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Noyelles-sur-Mer

48 km

Ça y est, nous sommes sur la côte !

D’abord, nous avons vu des cormorans dans cette posture si caractéristique dans laquelle ils font sécher leurs ailes. Puis sous un léger crachin, nous sommes arrivés en bout du canal de la Somme où de gigantesques portes contrôlent le débit depuis / vers la Manche.

Devant nous la baie de Somme et Saint-Valery sur Somme, petite ville médiévale et touristique.

Sous un crachin devenu fort et mouillant, avant le retour du soleil,

nous visitons le vieux centre et la chapelle des marins perchée sur les hauteurs, avec ses murs en damier noir et blanc.

Puis nous entamons le début du tour de la baie, portés par un vent favorable.

5 réponses sur “Noyelles-sur-Mer”

  1. BRAVO, quelle belle distance parcourue depuis votre grand départ du 24 mai ! Si je compte bien, en seulement 3 semaines… Et pas de remorque ! Je suis remontée dans le temps pour en être sûre, mais ainsi comment faites-vous pour arriver à tout transporter ?… dont votre maison, la tente. A nouveau BRAVO !
    De gros bisous à vous tous !

  2. On aime toujours autant découvrir, grâce à vos récits, des endroits que vous donnez envie d’aller visiter !
    Aujourd’hui, en remontant le fil de votre journal, je tombe sur une flopée de photos sympas venues illustrer vos aventures. Merci et bisous à tous !
    PS je suis contente d’avoir vu les beaux coquelicots de Justine !

  3. Merci de votre visite en baie de somme bonne route et bon courage.
    Patrick qui vous a rempli votre gourde a vous et les enfants

  4. Belle rencontre aujourd’hui à Berck sur mer.
    Une jolie famille à bicyclette le papa , la maman et leur 4 enfants! Qui font un road trip depuis le territoire de Belfort.
    Bravo et respect pour votre performance!
    Oui… ça existe de la belle jeunesse !!!!
    Bravo.

  5. Bonjour je vous aie vu samedi a berck plage nous avons été tres touché par votre aventure avec toute vos petits bout chou .
    Ce fut une belle. Rencontre et nous vous souhaitons de finir cette si belle aventure tous ensemble comme vous l avez commencé.
    Bonne continuation et bonne route .

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Condé-Folie

Aujourd’hui 16 km

Depuis quelques jours nous nous amusons des noms originaux des villages du Nord, Condé-Folie se situe entre Amiens et Abbeville en est un bon exemple !

Nous plions notre bivouac dressé entre le chemin de halage et le parc de Samara que nous allons visiter: c’est une zone archéologique sur laquelle ont été trouvés de nombreux vestiges préhistoriques, gaulois, gallo-romains, ainsi que les traces d’un camp militaire romain où César lui-même se serait rendu !

Aujourd’hui des reconstitutions des habitats des différentes époques ont été faites, avec des animateurs qui montrent les savoir-faire des différentes époques : poterie (présenté par Claude, qui passe de bonjour à Hugues), travail du bois, lancer de sagaie avec propulseur, faire du feu avec des pierres, tissage …

I

l y a aussi un labyrinthe botanique, où Maxence nous apprend plein de choses sur l’utilisation alimentaire et médicinal des plantes locales.

Nous restons jusqu’à la fermeture du parc avant de trouver un site pour la nuit dans une aire de pique nique au calme près d’un étang.

2 réponses sur “Condé-Folie”

  1. Une petite voix me fait remarquer qu’avec des photos c’est vraiment mieux !
    On trépigne de partir…
    Bises

  2. J’espère que le canal / voie verte vous convient .. n’oubliez pas de prendre votre temps dans la baie de Somme. Amitié de la Famille DAVID (Laon)

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Samara

19 km

Je vais essayer de tapoter un article, mais vu l’agitation Marjorie ce soir pour téter, j’invite à une indulgence certaine pour les fautes de frappe…

Les enfants s’endorment l’un après l’autre dans la tente où nous sommes tous bien au chaud : 10°C dehors à 22h ! On s’est bien régalés auparavant d’une bonne petite popote chaude de riz et pommes de terre rouges, orties et carotte, oignon et ail. Sébastien espérait un reste pour demain ! Il en aurait fallu plus ou que ce soit moins bon…

Hugues et Élise nous ont guidés ce matin dans les rues du centre d’Amiens, nous en donnant un aperçu bien plus vivant que lorsque nous visitons seuls ! Nous avons notamment visité le quartier Saint-Leu, développé au Moyen-âge autour de l’industrie textile et notamment de la teinture bleue à partir d’une plante, la guède ; la cathédrale, immense – plus haute nef dans le monde… La façade, restaurée, resplendissait.

Place Marie sans Chemise

Nous avons déjeuné ensemble au local où nous avions pu hier attendre l’accalmie de pluie, nous avons pris des plats de restauration rapide vietnamienne juste à côté.

Cet après-midi visite – un peu longue au goût de Justine… – de la maison où a vécu Jules Verne ici fin XIXème.

Et là dodo parce j’écris n’importe quoi avec le téléphone qui me tombe sur le nez ! Demain matin nous serons sans doute à l’ouverture au Parc de Samara, où nous sera offert un café… par Margot, l’une des deux personnes rencontrées ce soir quittant juste les lieux- j’ai pu remplir une bouteille d’eau, et nous avons échangé quelques minutes.

Après il y aura Abbeville, Saint-Valery, puis la côte d’ Opale !

Amiens

50km

Pendant que nous plions le bivouac, les enfants s’amusent dans le champ de hautes herbes en face. On ne voit que leur tête qui dépasse ! Justine cueille des coquelicots dont elle décore son vélo.

La journée à 2 roues commence par la courte mais forte descente jusqu’à la Somme et son canal de navigation, que nous suivrons jusqu’à Amiens.

Pause cerises quelques km plus loin. Maintenant, on est rodés : stationnement du tandem sous l’arbre, puis la selle me sert d’escabeau pour monter dans l’arbre.

D’autres cueilleurs utilisent un escabeau authentique et le prêtent à Hélène pour qu’elle puisse elle aussi participer à la cueillette, avant de ramener des biscuits pour les enfants.

En fin d’après midi nous arrivons à Amiens par les hortillonnages: une zone de petits canaux desservant des jardins et des maisons, le tout à quelques kilomètres à peine du centre ville. À voir absolument si vous passez dans la région !

Nous débouchons sur la place de la cathédrale où nous retrouvons Hugues … et la pluie qui fait tomber notre projet de visite guidée à l’eau.

Nous allons nous abriter sur son lieu de travail et y sommes accueillis par ses collègues.

Vers 19h, nous montons à vélos légers au Manoir, la coloc de Hugues, qui prend dans sa voiture les sacoches + Baptiste et Justine.

Nous faisons connaissance avec les 4 autres habitants du Manoir, qui s’avère être une grande maison avec un immense jardin.

Douche, lessive, préparation du repas commun (les colocs partagent toute la nourriture, ils ont même fait un potager). Les discussions vont bon train avant d’aller rejoindre les enfants déjà couchés dans les 3 canapés convertibles du salon.

Une réponse sur “Amiens”

  1. super rencontre imprévue ! j’étais heureux de faire votre connaissance et découvrir votre projet dont les valeurs me parlent en tant que père de famille moi aussi. Bravo pour votre audace ! c’est super pour les enfants !
    au plaisir de vous revoir à la Mission Saint Leu !
    Donatien

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