Journée douloureuse pour Sébastien : son téléphone portable est hors d’usage, suite à une énième et ultime chute… Bon, après avoir sauvagement installé sur mon téléphone que je mettais à sa disposition (« j’ai effacé tes téléchargements, j’avais besoin de place ! ») l’application qu’il utilisait le plus, OsmAnd, il a pu reprendre un peu main sur l’itinéraire. Prendre autant de bacs à quand même été une surprise !
Ce matin Lies nous avait indiqué comment aller en prendre un qui nous ferait traverser l’Escaut ; c’est en sortant vivement son téléphone pour prendre en photo Pieterjan, Lies et leurs deux filles avec leurs deux Pinos et une remorque qui partaient pour leurs vacances à vélo,que Sébastien a vu son smartphone lui échapper une dernière des mains…
Clémence et Baptiste avaient peu fait honneur au p’tit dej : le diabolo, c’est tellement bien ! Baptiste nous épate, nous ne savions pas qu’il maîtrisait le lancer et rattrapage !
Au fil de la journée nous nous avons pris un deuxième, puis un troisième bac, allant d’une rive à l’autre.
Le dernier bac, nous l’avons attrapé juste à temps pour la dernière traversée de la journée, à 20h. On a repéré un itinéraire sur le gps, aire de jeux et possibilités de bivouac, quelques kilomètres pour se rapprocher un peu d’Anvers.
Le long de la rue, aux fenêtres, aux voitures, partout des drapeaux belges ! Sur la place nous arrivons, plein de monde et un écran géant : ce soir la Belgique joue contre le Japon, huitièmes de finale de la coupe du monde. Il reste un peu de place sur le banc là, tiens, elle est pour nous !
Score nul à la mi-temps. Le camion glace passe motiver les spectateurs :^D
Un but japonais. Ouille. Un deuxième vient plomber l’ambiance … Au bout d’un moment l’équipe belge marque un premier point, bruyamment fêté ! Puis elle égalise, l’ambiance est excellente !
La fin approche… dans le temps des arrêts de jeu un dernier but belge,ovationné, et la place est en fête !
Mais ce n’est pas tout, nous, il faut qu’on aille dormir. On démarre. Pause pour réviser le parcours prévu, on a eu le temps d’oublier… deux cyclistes qui viennent de nous dépasser, font demi-tour, « vous cherchez un endroit pour dormir ? Vous voulez venir à la maison ? » Et nous avons gaiement suivi Pierrick et sa maman Caroline, nous voici comme à la campagne en ville, on découvrira demain matin comme ce doit être joli, dans la pénombre déjà c’était charmant. On fera la connaissance du neveu et petit-fils âgé de deux semaines de moins que Marjorie :^)